Mode & Beauté Paris Fashion Week Homme : défilé A/H 19-20 Balmain

CoverMedia

21.1.2019 - 16:09

Source: Covermedia

Olivier Rousteing a illuminé la scène du défilé Balmain Homme, automne-hiver 2019/2020. Tout en noir et blanc, et sans glitter, un défilé brillant.

Pour la saison automne/hiver 19-20, Olivier Rousteing a souhaité rompre avec la couleur qui était prégnante dans son dernier défilé hommage à Michael Jackson. Mais si les couleurs et le glitter sont totalement absents de ce défilé, il n’en n’est pas moins éclatant, grâce au jeu avec les matières (satin, cuir, laine, mesh, tissu enduits, etc.) et une grande créativité. « Ce qui ne brille pas peut parfois briller plus que ce qui brille », explique le directeur artistique qui poursuit en précisant que sa palette blanc/noir est « neutre, mais a beaucoup à dire ». On notera une incursion vers le gris, un soupçon de motif (Prince de Galles, pied-de-cocq, carreaux, rayures), et un peu de jean, qui joue ici un rôle de neutralité, à l’égal du blanc.

Ce qu’elle dit, cette collection, précise Rousteing, est à propos de la liberté, et aussi de la rébellion. Rébellion qui s’exprime essentiellement dans le recours à des messages inscrits ou taggués sur des t-shirts, ou le traitement de la maille, effilochée, sur des pulls aux manches longues qui cachent les mains. Quant à la liberté, elle est celle de la créativité, qui voit les smokings se décliner en noir et blanc, dans des volumes et coupes multiples (on pense à un long gilet blanc de smoking prolongé par un hoodie) et ne sont pas réservés aux événements particuliers.

Et dans le « jeu de reconstruction et déconstruction » auquel le créateur avoue se livrer, on perçoit de la reconstruction avec le « nouveau » logo Balmain, qui est en fait le logo de 1960 « remis au goût du jour ». Frappé en version XXL sur des sacs à dos, des petits sacs ronds portés transversalement sur le ventre, et des sacs de shopping, le logo place dans le temps long la collection.

Le jeu se fait sentir avec la proposition de pièces hybrides et assemblées comme un puzzle (un top mixant un blouson en jean à une veste de costume), ou des éléments en trompe l’œil avec des pantalons à double taille....

Les accessoires, si nombreux qu’ils ne sont pas accessoires mais partie intégrante du style proposé, sont par exemple un béret, des petites casquettes, des petites lunettes rondes, des ceintures chaînées, ou encore un harnais pour porter son téléphone portable. Côté chaussures, si les sneakers dominent, on note les bottines en cuir souple, les mocassins bicolores et les boots de motard.

Portées par des hommes et quelques femmes, la collection se joue aussi des genres…

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