Mode & BeautéPas de Fashion Week masculine en janvier 2021 à Londres
CoverMedia
4.11.2020 - 18:50
La Fashion Week Homme de Londres n’aura pas lieu. Prévue pour janvier 2021, elle ne pourra pas être organisée en raison de la pandémie de Covid-19 qui bouleverse la donne.
La Fashion Week Homme de Londres ne pourra pas se tenir, physiquement du moins, à Londres en janvier 2021, comme c’était initialement prévu. Créée en 2012, la semaine britannique de la Mode se tient en général en juin et en janvier. Bénéficiant d’une éclaircie sur le front sanitaire, et en se pliant aux strictes règles d’hygiène, le show avait pu se tenir au printemps. Cet hiver, il devra prendre le chemin du numérique.
« Nous sommes convaincus que notre décision permettra aux stylistes de toucher un public plus large via la plateforme numérique LFW, tout en leur permettant de vendre leurs collections dès janvier, sans avoir à attendre la fin de leur défilé », a annoncé le président pour le prêt-à-porter masculin du Bristish Fashion Council, Dylan Jones.
Londres dispose d’un véritable atout en matière de digitalisation, ce qui n’est pas le cas encore de toutes les capitales de la mode. Toutefois, la London Fashion Week, consacrée d’habitude à la mode féminine, devrait se dérouler, en version digitale, du 19 au 23 février 2021. Les maisons de mode masculine qui n’auront pas pu s’organiser pour défiler en janvier sont invitées à rejoindre l’évènement féminin. Ce qui va dans le sens de l’histoire, tant en termes d’éco-responsabilité qu’en termes de définition des genres.
« Alors que l'industrie de la mode s'oriente vers un avenir plus durable et plus responsable, conformément à l'Institute of Positive Fashion que nous venons de créer, notre objectif est de continuer à redéfinir notre vision de la semaine de la mode, en adoptant l'innovation numérique et technologique, en proposant des idées et des solutions qui fonctionneront pour toutes les marques. L'intégration de la LFWM dans la LFW en février prochain permettra à l'événement de s'affranchir des normes de genre, de donner aux stylistes une plus grande flexibilité pour créer leurs collections, et de réduire les déplacements, nous inscrivant dans une démarche plus éco-responsable », a d’ailleurs précisé Caroline Rush, directrice générale du British Fashion Council.