Mode & Beauté Plus de 3 heures sur les réseaux sociaux empêche de bien dormir

L’usage intensif des réseaux sociaux est lié à un sommeil de mauvaise qualité chez les adolescents. Une étude de l’Université de Glasgow met en avant des troubles du sommeil liés à plus de 3 heures passées sur les réseaux sociaux et pointe un risque sur la santé mentale et les résultats scolaires des ados concernés.

La relation entre usage intensif des réseaux sociaux et des troubles du sommeil a été mise en évidence par une nouvelle étude. Des chercheurs de l'Université de Glasgow (Écosse) ont analysé les données concernant plus de 11.870 adolescents âgés de 13 à 15 ans ayant participé à l'étude britannique de la Cohorte du Millénaire. Les participants ont indiqué combien de temps ils avaient passé sur des applications telles que Facebook et Twitter et quelles étaient leurs habitudes de sommeil.

Les chercheurs ont constaté que les adolescents qui utilisaient de tels sites pendant trois heures ou plus chaque jour rencontraient des difficultés pour s'endormir, se réveillaient fréquemment et avaient du mal à se rendormir, puis avaient du mal à se lever pour aller à l'école le lendemain matin.

Un peu plus du tiers des membres du groupe étaient considérés comme des utilisateurs faibles, car ils passaient moins d'une heure par jour sur les réseaux sociaux ; 31,6% d'entre eux étaient des utilisateurs moyens ; 13,9%, des utilisateurs intensifs – de trois à cinq heures par jour – et 20,8% étaient de très grands utilisateurs, qui passaient plus de cinq heures par jour en ligne.

Les résultats ont montré que les utilisateurs intensifs des médias sociaux étaient 23% plus susceptibles de s'endormir après 23 heures les nuits où ils avaient classe le lendemain que les utilisateurs moyens, tandis que les très gros utilisateurs étaient environ 70% plus susceptibles de s'endormir tard. Les gros utilisateurs avaient 56% plus de risques de dormir après 8 heures du matin les jours d'école, alors qu'ils auraient dû se lever, tandis que les très gros usagers étaient, eux, 97% plus susceptibles de ne pas se lever à l’heure. Les utilisateurs très intensifs étaient également 36% plus susceptibles de se réveiller à plusieurs reprises durant la nuit et avaient du mal à se rendormir.

Les filles avaient tendance à passer plus de temps sur les réseaux sociaux que les garçons et ont signalé une qualité de sommeil moins bonne.

La Dr. Bernadka Dubicka, présidente du corps professoral du Royal College of Psychiatrists pour enfants et adolescents, a déclaré : « Le manque de sommeil peut être extrêmement préjudiciable et est souvent lié à une santé mentale médiocre et à de piètres résultats scolaires... Les enfants et les jeunes devraient également éviter d’utiliser des écrans durant la dernière heure avant de se coucher. Cela les aiderait à mieux dormir la nuit. »

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