Mode & Beauté Pourquoi il faut passer à l’huile d’olive pour réduire les risques cardiaques

Une étude menée aux États-Unis avec le concours de l’American Heart Association's Lifestyle and Cardiometabolic Health Council a montré que l’huile d’olive permettait de réduire significativement les risques de maladies cardiaques. C’est pourquoi les experts de la santé invitent la population à abandonner le beurre au profit des huiles végétales.

Quand les experts de la santé cesseront-ils de crier dans le désert pour que la population abandonne le beurre au profit de l’huile d’olive ? Un message qui a encore du mal à passer aux États-Unis.

Pourtant, il est aujourd’hui bien attesté que le régime méditerranéen, où l’huile d’olive est omniprésente, permet de limiter l’impact des maladies liées à l’âge grâce à ses vertus anti-oxydantes.

A ce titre, une nouvelle étude menée outre-Atlantique tend à montrer que l’huile d’olive aurait un effet particulièrement bénéfique dans la réduction des risques de crises cardiaques.

Les chercheurs ont ainsi montré que ceux qui consommaient plus d’une demi cuillère à soupe par jour d’huile d’olive avaient 15% de chances en moins de développer des maladies cardiovasculaires, et 21% de chances en moins de connaitre des crises cardiaques. Pour autant, une consommation supérieure n’a pas montré de bénéfices proportionnels.

Cette étude a été menée entre 1990 et 2014 avec le concours de plus de 200.000 participants ayant rempli un questionnaire concernant leur régime et leur mode de vie tous les quatre ans.

« Utiliser des huiles végétales dans la cuisine et les salades est une question de bon sens, a déclaré le docteur Penny Kris-Etherton, qui siège à la American Heart Association's Lifestyle and Cardiometabolic Health Council. Les recherches ont montré de manière écrasante que les régimes riches en nourritures végétales, telles que l’huile d’olive, de carthame ou encore de maïs, peuvent bénéficier de façon significative à la santé du cœur. Le beurre et les huiles tropicales (de palme ou de coco) contiennent toutes un haut niveau de graisses saturées, ce qui implique une augmentation du mauvais cholestérol chez de nombreuses personnes. »