Mode & Beauté Respirer l’air de Londres revient à fumer 150 cigarettes par an

Alors que l’air des particulièrement pollué dans de nombreuses zones de Londres, la British Heart Foundation (BHF) tire la sonnette d’alarme. Selon les experts, respirer l’air dans ces quartiers reviendrait à fumer 150 cigarettes par an.

-Vivre dans les zones de Londres les plus polluées est aussi mortel que de fumer 150 cigarettes par an. C’est la conclusion d’une étude menée par les experts de la British Heart Foundation (BHF).

D’après cette enquête, les habitants de Newham, Westminster, Kensington ou encore Chelsea et Islington sont plus touchés par la pollution. Aussi ceux qui respirent l’air de ces quartiers présentent des risques de décès équivalents à ceux qui fument 150 cigarettes par an.

C’est un cri l’alerte lancé aux autorités pour que la pollution soit déclarée comme « urgence sanitaire » et que le prochain gouvernement fasse passer dans la loi les limites les plus strictes fixées par l’OMS. Or, actuellement, le gouvernement britannique s’en tient aux restrictions les plus basses de l’UE en termes de niveau de particules fines.

« La pollution de l’air constitue une urgence majeure en termes de santé publique et durant de nombreuses années ça n’a pas été traité avec le sérieux que ce problème mérite, a déclaré Jacob West, directeur exécutif de la BHF, dans un communiqué. A moins que nous ne prenions des mesures radicales pour réduire la pollution de l’air, nous auront honte dans le futur face à l’inaction dont nous avons faire preuve. » 

« La loi s’est prononcée il y a plus d’une décennie concernant la protection contre le tabagisme passif, et des décisions similaires doivent être prises pour protéger les gens face à la pollution de l’air. Le dernier gouvernement a accepté qu’il était possible d’imposer des limites plus fortes, et le prochain doit maintenant protéger la santé de la nation », a-t-il conclu, dans une référence non dissimulée aux élections qui auront lieu au Royaume-Uni le 12 décembre prochain.

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