Mode Quelles matières privilégier quand il fait très chaud?

On annonce, dans bien des endroits du monde, une chaleur suffocante avant même le plein été. Quelles sont les matières qu’il faut privilégier dans les périodes de canicule?

L’idée entre dans nos têtes été après été: il fait chaud, très chaud, sous nos latitudes autrefois tempérées, et de plus en plus tôt dans l’année. Il est donc indispensable, si nous ne sommes pas habitués à passer du temps dans le Sud, à repenser nos tenues en choisissant avec un soin tout particulier la matière qui les composent.

Pendant des années, nous avons acheté sans regarder vraiment les étiquettes, plus occupés par la forme, la couleur ou la texture d’un vêtement. Mais alors qu’il fait de plus en plus chaud, nous ne voulons plus macérer dans des pièces en matière inadaptées à la situation. On en revient donc à des matières de base, mais qui ont fait leurs preuves:

Le coton – fin, bien sûr – qui se décline sous différentes textures: popeline, mousseline, gaze, crêpe... Mais, même pour les t-shirts, la qualité de tissage doit être prise en considération.

Le lin: souple, léger, il est très respirant. S’il se froisse facilement, on ne lui en tient pas rigueur. Il peut aussi comporter une part de coton; ou de bambou, qui le rend plus docile sans nuire à sa légèreté.

Le bambou (mais pas la viscose de bambou, trop polluante).

Le chanvre, qui était autrefois très utilisé en France et dont la culture et la production textile reprend du service.

Enfin, des fibres techniques respirantes existent, telles AIRism, que l’on trouve chez Uniqlo, mais en cas de grandes chaleurs, elles montrent vite leurs limites!

Le masque, aussi un accessoire de mode

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Le masque, aussi un accessoire de mode

Giovanni Lo Presti a commencé par fabriquer des masques en tissu pour lui-même, allergique aux pollens.

Photo: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Le styliste confectionne entre 100 et 150 masques par semaine.

Photo: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Le modèle Audrey Hepburn est l'un des plus demandés.

Photo: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Le Lausannois a installé son atelier au sous-sol d'un immeuble du centre-ville.

Photo: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Ces masques sont des accessoires, pas des dispositifs médicaux.

Photo: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT