Mode & Beauté Sclérose en plaques : l’espoir d’un traitement

CoverMedia

5.8.2020 - 16:20

Tablets, pills, medicine, symbolic picture. (CTK Photo/Martin Jetel)

Where: Prague, Czech Republic
When: 23 Mar 2020
Credit: Cover Images/CTK

**CZECH REPUBLIC OUT,SLOVAKIA OUT**
Tablets, pills, medicine, symbolic picture. (CTK Photo/Martin Jetel) Where: Prague, Czech Republic When: 23 Mar 2020 Credit: Cover Images/CTK **CZECH REPUBLIC OUT,SLOVAKIA OUT**
Source: Cover Images/CTK

Des chercheurs de l'université d'Édimbourg ont découvert un traitement possible pour la sclérose en plaques en testant un médicament contre le diabète, la pioglitazone, sur des souris. Les résultats de l’étude, publiée dans Acta Neuropathologica, donnent un véritable espoir de protéger les cellules nerveuses des malades, au point que le chef de l’équipe parle de « Saint Graal » !

Des chercheurs de l'université d'Édimbourg ont découvert un traitement possible pour la sclérose en plaques. Ils ont trouvé que la pioglitazone, un médicament facilement disponible contre le diabète, était capable de protéger les cellules nerveuses chez les souris, ce qui donne à l'équipe l'espoir que les effets peuvent être facilement reproduits chez l'homme.

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neuro-dégénérative qui dure toute la vie et qui affecte le cerveau et la moelle épinière, entraînant divers problèmes de mobilité. Plus de 130 000 personnes vivent avec cette maladie au Royaume-Uni, plus de 110 000 en France, et on estime qu'environ 2,5 millions de personnes dans le monde en souffrent. Trois sur quatre sont des femmes.

Les personnes atteintes de SEP peuvent devenir handicapées parce que leurs cellules nerveuses sont dépourvues de la couche protectrice appelée myéline, ce qui entraîne des difficultés à marcher, à parler et à manger en vieillissant.

Les scientifiques ont découvert que la pioglitazone déclenche le processus naturel de protection des cellules nerveuses chez les souris, et qu'elle pourrait stopper la progression de la maladie.

Le Dr Don Mahad a déclaré que le médicament était capable d'améliorer la réponse des cellules nerveuses, les aidant à réagir beaucoup plus rapidement aux dommages.

« Bien que notre compréhension de la SEP se soit considérablement améliorée au cours des deux dernières décennies, les nouvelles thérapies ne protègent toujours pas les fibres nerveuses, a-t-il expliqué. C'est une découverte incroyablement importante ; une découverte qui, nous le pensons, pourrait enfin combler le fossé dans le traitement de la SEP ».

L'étude a été financée par la MS Society, l’association de la sclérose en plaques, et publiée dans Acta Neuropathologica.

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