Mode & Beauté Shopping : et si on passait à la lingerie de luxe ?

Qui n’a pas été tentée, au moins une fois, de porter une lingerie fine, délicate, en un mot : luxueuse ? Mais le luxe a un prix… le jeu de la séduction en vaut-il la chandelle ?

Si, à 15 ans, vous rêviez déjà devant les vitrines de Sabia Rosa ou de La Perla, les culottes soyeuses et les soutiens gorge en dentelle, vous connaissez ce désir latent de lingerie de luxe. L’envie de craquer pour un minuscule bout de soie dont le prix est inversement proportionnel à sa superficie vous taraude. Or, si vous êtes une fille qui aimez le luxe, vous ne perdez pas la tête et avant de faire chauffer votre carte bleue (ou celle de quelqu’un d’autre) vous préférez faire un tour d’horizon de ce monde du luxe intime.

Le luxe, c’est avant tout des matériaux précieux (soie, satin, dentelle) de grande qualité, qui résistent au lavage (mais prenez-en grand soin), un sens du détail qui sublime votre corps, un confort obtenu grâce à une véritable réflexion sur le corps féminin. Et l’assurance de ne pas être trop nombreuses à porter les mêmes modèles. Un joli modèle Dim sera super au quotidien. Il ne vous donnera pas cette touche luxueuse que vous cherchez. Car le luxe, n’est-ce pas aussi la rareté ? Et un style. On peut le préférer classique, sexy ou mutin. Ou passer de l’un à l’autre…

La lingerie se porte, en général, cachée, ou à peine visible. Cette tautologie n’en est pas une. Elle implique qu’avant d’être montrée (éventuellement), la lingerie relève de notre plaisir intime. Elle est ce petit plus qui nous apporte de la confiance, nous rassure sur notre capital de séduction. Et quand elle se montre, elle doit être une fidèle alliée. D’où la difficulté de choisir parmi toutes les marques.

Celles de référence, au savoir-faire incontestable, ne vous trahiront jamais. Comme La Perla, la maison de Bologne, le fin du fin avec sa fameuse guipure « frastaglio » ; sa lingerie raffinée, à la confection méticuleuse, allie le charme des matières classique (soie, dentelle) à des innovations technologiques dernier cri ; adaptée à une vie de femme active, elle est une valeur sûre. Pour un soutien-gorge, il vous en coûtera environ 160€ ; 244€ pour une brassière (la grande tendance lingerie de 2017) et autour de 430€ pour un bustier. Ou Aubade, corsetier depuis 1958, qui a fait de la séduction son crédo : dentelle, satin et soie. De qualité. Le charme et le confort (essentiel) sont à prix sympathiques (à partir de 50€ pour les soutiens-gorge).

Ou bien vous pouvez opter pour des marques au style affirmé.

Chantal Thomass apporte une touche sexy chic provocante et à des prix tout aussi raisonnables. Cet hiver, pour moins de 150€, d’audacieux soutiens-gorge où dominent le noir, les jeux de transparence et les variations sur le signe distinctif de la marque : le petit nœud (de satin). La guêpière, à laquelle elle fut la première à donner ses lettres de noblesse, reste très abordable (230€), de même que la culotte haute (70€) ou le string (40€). Victoria Secret propose un autre style, plus coloré et joyeux, mais toujours sexy. Très plébiscitée, sa lingerie colorée, est à des prix si doux qu’il n’est pas possible de s’en passer (autour de 55€ le soutien-gorge galbe parfait et 16€ le mini slip).

Mais vous pouvez choisir de vous démarquer, et aller voir du côté de créateurs et créatrices qui tracent leur chemin dans ce sentier étroit du luxe. Telle Fifi Chachnil, qui depuis les années 80’ joue sur les codes de l’élégance féminine avec humour et grâce. Si elle a abandonné les matières synthétiques de ses débuts, Fifi n’a pas son pareil pour vous aider à détourner les codes de la sage maîtresse de maison des séries américaines ou de l’étudiante faussement sage. Et on aime. Ses prix (entre 100 et 350€) autorisent les petites folies.

CoverMedia