Mode & Beauté Syndrome des ovaires polykystiques et risques cardiaques

CoverMedia

3.8.2020 - 15:23

Woman with stomach ache lying on the sofa

When: 08 Dec 2016
Credit: Rainer Berg/Westend61/Cover Images
Woman with stomach ache lying on the sofa When: 08 Dec 2016 Credit: Rainer Berg/Westend61/Cover Images
Source: Rainer Berg/Westend61/Cover Imag

Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques seraient plus « à risque de maladie cardiaque », selon une étude de l'université de Cambridge, publiée dans le European Journal of Preventive Cardiolog. Toutefois, aucune fatalité : une bonne hygiène de vie peut inverser la donne.

Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK, dit aussi syndrome de Stein-Leventhal) ont un risque accru de développer une maladie cardiaque.

Les femmes atteintes de cette affection courante, qui touche le fonctionnement des ovaires, sont plus susceptibles de souffrir de surpoids, de diabète et d'hypertension, autant de facteurs de risque de maladie cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral.

Les symptômes du SOPK comprennent des règles irrégulières, un excès de pilosité corporelle ou une perte de cheveux, et des difficultés à devenir enceinte. On estime que près de 20 % des femmes en âge de procréer pourraient souffrir de ce syndrome.

Des chercheurs de l'université de Cambridge ont découvert un lien entre le SOPK et les maladies cardiovasculaires, après avoir examiné plus de 60 000 femmes qui recevaient un traitement de fertilité de 1994 à 2015. Environ 6 000 d’entre elles étaient atteintes du SOPK et, après avoir suivi ces femmes et leur dossier médical pendant neuf ans, les chercheurs ont découvert que près de 3 000 d'entre elles développaient une maladie cardiovasculaire.

Dans l'ensemble, les femmes de 30 et 40 ans atteintes du SOPK présentaient un risque de 19 % plus élevé d’avoir une maladie cardiaque et un accident vasculaire cérébral (AVC) que celles qui n'en souffraient pas. Celles qui avaient 50 ans et plus ne présentaient pas un risque cardiovasculaire plus élevé.

L'autrice de l'étude, la Dr Clare Oliver-Williams, a exhorté les personnes atteintes à rester positives malgré les résultats de l'étude et a suggéré qu'un changement de régime alimentaire et une augmentation de l'exercice physique pourraient contribuer à réduire le risque.

« Le syndrome des ovaires polykystiques n'est pas une condamnation à vie : il existe de nombreuses façons de rester en bonne santé cardiaque. De petits changements s'additionnent, comme manger plus de fruits et de légumes et faire plus d'exercice », a-t-elle expliqué.

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