Mode & Beauté Tendance homme : être punk en 2017

CoverMedia

1.12.2017 - 14:11

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Le punk a annoncé sa propre mort à la fin des années ’70, et pourtant, il bouge encore, surtout dans la mode où il ne disparaît que pour mieux resurgir ragaillardi. Focus sur la tendance 2017.

Le punk, en musique comme en mode, n’a pas accepté l’oukase que Malcom McLarren, son importateur en Grande-Bretagne, avait émis. Non seulement, il n’est pas mort, mais il est en pleine forme. Nous ne traiterons pas ici des jeunes gens qui, dans la rue, vivent ce mouvement au premier degré. Nous remarquerons cependant que leurs vêtements ne sont pas si éloignés des pièces qui composeront le vestiaire des néo-punks de la mode 2017.

Le bomber, d’abord, symbole s’il en est du mauvais garçon, du voyou (ce que punk signifie). Quelle marque cette année n’en propose aucun (à part les marques preppy) ? Si certaines ont conservé le caractère militaire d’origine (la couleur verte, la doublure orange vif, le nylon), d’autres le détournent en lui ajoutant ici une poche, là des patchs. La couleur tendance de la rentrée, le vert mousse, se décline parfaitement en différentes nuances jusqu’au kaki.

La chemisette à motifs, du cachemire jusqu’à l’imprimé léopard d’origine (mais celui-là, il est partout cet automne !) fait un grand retour. On peut lui préférer les carreaux sombres du tartan. Le polo, piqué aux tenants du style preppy, se porte bien aussi. La marque Fred Perry a des adeptes chez les punks stylés de tous bords.

Le t-shirt graphique, maintes et maintes fois décliné, ne proclame plus No future et n’est plus lacéré ou piqué d’épingles à nourrice. On affiche néanmoins des messages un peu (mais pas trop) provocants, sur fond gris, taupe ou kaki.

Le jean skinny se portait jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle. Aujourd’hui, on l’achète déjà vieilli, il est toujours très très près du corps. Mieux vaut donc avoir une silhouette fine pour l’arborer. Sinon, le pantalon à pinces qui remonte sur les chevilles (le 7/8), porté avec de larges bretelles fera très bien l’affaire.

Les Doc Martens montantes (Dr Martens) et la Converse (ou tennis) blanche simple, la derby ou la même avec une épaisse semelle (creepers) sont les chaussures de base.

Quant à la crête iroquoise qui est au punk ce que la coupe mulet est au footballeur allemand, il n’est pas véritablement nécessaire d’en passer par là. Mais les coiffeurs existent qui peuvent vous faire le total look.

Alors effet de mode rétro (on a commencé avec les hippies du début des années 70, on finit avec les punks de la fin de la décennie), ou bien expression d’un mal-être plus profond du millénaire encore adolescent ? La question reste ouverte.

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