Il n’y a plus de saison! Et c’est donc l’occasion de sortir dès maintenant nos bombers printaniers!
Nos belles doudounes n’auront pas encore été très utiles (mais ne jurons de rien, nous ne sommes qu’en février), et il est raisonnable de passer à des vêtements de demi-saison, suffisamment protecteurs cependant pour faire face à un coup de vent. Le bomber est idéal pour cela. Il se décline en deux propositions, qui ne sont pas concurrentes mais bien différentes.
Le bomber en toile
Le bomber n’est pas forcément uniquement le blouson en nylon kaki doublé d’orange des mauvais garçons des années 1980. Et encore! Sous cette forme pseudo militaire, il a gagné des galons dans la mode. Cette année, la version de Prada, multi poche et maxi zippée, a tout pour plaire. Les puristes préfèreront la version de Schott, plus proche de l’originale et nettement plus abordable pour un budget modeste. Loewe propose une version en laine très sobre, mais noir mat, avec la poche sur la manche gauche, tandis que Givenchy mise sur un tissu noir très brillant. Quant à Balenciaga, qui respecte les codes (bas des manches et du blouson en tricot resserré), il fait un clin d’œil au coupe-vent et choisit un color block marine et orange qui décale la pièce, mais la rend très pratique et chic.
Le bomber en cuir
Moins épais et plus sobre dans sa facture qu’un blouson d’aviateur ou un blouson de biker, le bomber en cuir a l’élégance discrète et intemporelle. Bottega Veneta respecte la forme originale et, en version marron foncée, son charisme est intégral. Chez Saint Laurent, Anthony Vaccarello est dans un même esprit puriste, ajoutant sur la manche gauche une poche à zip, souvenir d’un temps passé où les aviateurs glissaient là leur paquet de cigarettes. Dunhill opte pour une proposition plus chaude, avec col en shearling, lui aussi traditionnel.