Mode & Beauté Une caresse et ça repart

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2.11.2017 - 11:59

Young couple playing video games

When: 06 Feb 2010

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**Only for use by WENN CPS**
Young couple playing video games When: 06 Feb 2010 When: 06 Feb 2010 **Only for use by WENN CPS**
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(Cover) - FR Fitness & Wellbeing - Une simple petite caresse peut faire beaucoup de bien. A une époque où la tendresse passe de plus en plus par une petit message – texto ou message Facebook – on en vient à oublier les bases physiques du bien être le plus fondamental. Des chercheurs de l’University College London ont déclaré que le monde actuel manquait de… caresses. Ça peut sembler idiot, mais les scientifiques se sont penchés sur une expérience imparable. Ils ont invité 84 femmes à jouer à une jeu de ballon informatique en croyant qu’il s’agissait d’un test purement visuel. Elles se passaient la balle l’une à l’autre et devaient ensuite répondre à un questionnaire à propos de l’idée qu’elles se faisaient de l’estime de soi, du sens de la vie, du contrôle et du sentiment d’appartenance.

Après une pause de 10 minutes, elles devaient reprendre leur jeu et découvraient alors que les autres joueurs – dont elles ne savaient pas qu’il s’agissait d’intelligence artificielle – se passaient la balle sans les prendre en compte, les laissant ainsi très désœuvrées. On leur couvrait alors les yeux, et on caressait lentement l’avant-bras de certaines avec un pinceau, et plus rapidement pour d’autres. Elles devaient ensuite répondre à nouveau au questionnaire. Celles qui avaient reçu des caresses douces se sentaient moins négligées que les autres. Pour Mariana von Mohr, responsable de l’étude, cette douce caresse et le sentiment de lien social qui en émanait, est un constat important. « Alors que nos liens sociaux sont de plus en visuels et digitaux, il est facile d’oublier l’importance du touché dans les relations humaines, a-t-elle expliqué. Nous venons de prouver pour la première fois qu’une douce caresse, même si elle est réalisée par un inconnu, nous protège du sentiment d’exclusion et de rejet social. »

Les conclusions n’ont pas surpris le docteur Katerina Fotopoulou. « Les mammifères ont un besoin de proximité et d’attachement bien connu, a-t-elle confié à son tour. Ça n’est pas très surprenant que le soutien social réduise la douleur provoquée par l’exclusion dans les interactions sociales. Ce qui est intéressant, c’est que ce soutien se soit fait ressentir avec un geste aussi simple. »

L’étude a été publiée dans Nature’s Scientific Reports.

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