Mode & Beauté Une étude crée la controverse en affirmant que la viande rouge ne pose pas de risque

CoverMedia

2.10.2019 - 18:18

Meat for sale

When: 15 Sep 2016

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**Only for use by WENN CPS**
Meat for sale When: 15 Sep 2016 When: 15 Sep 2016 **Only for use by WENN CPS**
Source: Covermedia

Une nouvelle étude canadienne affirme que la viande rouge n'est pas néfaste pour la santé. Une affirmation qui va à l'encontre des recommandations en vigueur.

Une nouvelle étude affirme que les viandes rouges et transformées ne sont pas si dangereuses que ça pour l'homme, et cette affirmation fait débat. En effet, les recommandations actuelles enjoignent les populations à limiter leur consommation de ces aliments, que l'on associe à des risques accrus de cancer, de problèmes cardiaques, de diabète, et d'autres maladies.

L'étude en question, publiée ce lundi (30 sept. 19), affirme que réduire la consommation de viande n'a que peu d'impact sur la santé, et que la plupart des adultes peut continuer à manger sa quantité habituelle de viande rouge et transformée. Les chercheurs des universités McMaster et Dalhousie, au Canada, ont revu systématiquement tous les essais et études s'intéressant à l'impact des viandes rouges et transformées sur notre santé cardio-métabolique et sur les risques de cancer.

Dans l'une des études, qui incluait 54.000 personnes, les chercheurs n'ont pas trouvé d'association statistiquement importante entre la consommation de viande rouge, et les risques de maladie cardiaque, de diabète ou de cancer. En outre, des études impliquant des millions de gens ont montré une réduction des risques chez ceux qui consommaient moins de trois fois ces aliments par semaine, mais cette association était incertaine.

Bradley Johnston, l'un des auteurs, a reconnu que les résultats seraient controversés, car ils s'opposent aux recommandations en vigueur. « Il ne s'agit pas d'une autre étude sur les viandes rouges ou transformées, mais d'une série de relectures des études qui ont servi à créer ces recommandations, afin de créer des recommandations que nous pensons plus transparentes, robustes, et fiables », a-t-il commenté.

Un certain nombre de dirigeants des services de santé ont répondu à l'étude. Walter Willett, professeur d'épidémiologie et de nutrition à la Harvard TH Chan School of Public Health, a notamment qualifié l'étude de « pire abus de preuve (qu'il a) jamais vu », selon The Guardian.

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