Avec Norbert Tarayre ? Noël: trois façons d'offrir du luxe sans se ruiner

Relax

28.11.2023 - 15:35

Réservé à une élite, le luxe se démocratise ces dernières années en offrant une autre part de rêve plus accessible à travers de nouvelles expériences gastronomiques. Une façon plus abordable de goûter à l'ambiance d'un hôtel cinq étoiles ou au talent d'un chef étoilé. Voici trois pistes pour en faire un cadeau de Noël.

A l'Hôtel San Régis, on peut goûter au talent de la meilleure pâtissière du monde pour moins de 100 euros.
A l'Hôtel San Régis, on peut goûter au talent de la meilleure pâtissière du monde pour moins de 100 euros.
Courtesy of Hôtel San Regis

Un goûter signé par la meilleure pâtissière du monde 2019

On l'a connu au Plaza Athénée, au restaurant étoilé d'Alain Ducasse où le grand chef avait osé supprimer la viande et un maximum de protéines animales au menu. Au moment du dessert, c'était Jessica Prealpato qui prenait le relais pour servir toute la quintessence d'un fruit maturé ou le jus concentré d'un légume.

On peut désormais découvrir plus facilement son talent en optant simplement pour un goûter. Direction l'hôtel San Régis à Paris. A l'occasion des festivités pour son siècle d'existence, le très discret établissement parisien a offert à la cheffe l'opportunité d'offrir sa vision de la pâtisserie désucrée au plus grand nombre.

On goûte ainsi à la quiétude d'un hôtel de luxe lorsque l'on prend place dans la salle de restaurant tout en plongeant dans l'univers de Jessica Prealpato qui oscille entre gourmandise et subtilité. Boîte à gâteaux, remplis de petits biscuits et de gaufres, mais aussi gâteau au chocolat à partager invite à la régression tandis que le dessert à l'assiette démontre combien la pâtisserie est aussi une affaire de cuisine.

65 euros par personne / du mercredi au samedi à l'Hôtel San Régis, Paris 8e

Un dîner par un chef médiatique dans un hôtel cinq étoiles

C'est le dernier pari culinaire dont tout le monde parle: l'arrivée de Norbert Tarayre, la coqueluche toquée de M6, qui fut jadis l'un des chouchous du concours télévisé «Top Chef», à l'hôtel Prince de Galles. L'établissement parisien appartient à la catégorie cinq étoiles. Avec sa porte tambour, ses dorures et son marbre, il peut intimider, à l'instar de ses autres concurrents luxueux, une majorité de badauds.

Sauf que les hôtels de grande classe de la capitale française réalisent un travail de fond depuis plusieurs années pour accueillir aussi la clientèle française dans ses restaurants. Ce fut le cas par exemple du Lutetia à sa réouverture en 2018. Au Prince de Galles, on veut donner au public l'opportunité d'oser entrer dans le restaurant le 19.20 pour découvrir le menu du chef, dont le prix est le même midi et soir, soit 49 euros la formule entrée, plat et dessert.

Au menu: saucisse bien sourcée, homard bleu, ou encore épaule d'agneau de 10h.

Du chocolat par des chefs étoilés

C'est la nouvelle tendance chez les chefs étoilés français: se lancer dans le chocolat. Travail ultra-minutieux parce qu'il ne laisse place à aucune imprécision en raison de la présence unique d'un ingrédient, de plus en plus de restaurants gastronomiques annexent un atelier de fabrication de gourmandises à base d'or noir à leur salle.

Une autre façon moins coûteuse de s'offrir une part de l'expérience gastronomique, et notamment quand on n'a pas les moyens de consacrer plusieurs centaines d'euros à un menu applaudi par le guide Michelin. En Alsace, le chef Olivier Nasti vient de sauter le pas. Confiée à son chef pâtissier Jordan Gasco, la chocolaterie a été baptisée Skulptur et réussit le mariage entre les ingrédients fétiches du terroir alsacien et la matière chocolat. Les dragées sont par exemple parfumées au marc de gewurztraminer, un cépage emblématique du vignoble alsacien qui donne aussi son nom un vin singulier.

Le praliné est préparé à base de pain d'épices tandis que le fameux petit bonhomme alsacien, le manala (ou mannele), se croque désormais en chocolat.

Doublement étoilé, Olivier Nasti est le dernier grand chef à succomber au charme du chocolat. En Provence, le mythique hôtel Baumanière aux Baux-Provence, qui abrite le fameux Oustau de Baumanière, incarné par le chef Glenn Viel, invite aussi au plaisir coupable dans une boutique entièrement dédiée et chapeautée par le talentueux pâtissier Brandon Dehan. On peut croquer par exemple dans des petites cigales en chocolat parfumées au goût de Provence (thym, lavande, sarriette, romarin, etc...).

A Paris, c'est le grand chef triplement étoilé Yannick Alléno qui s'est lancé dans une affaire entièrement consacrée à la maîtrise du cacao. Les rênes ont été confiées à son chef pâtissier Aurélien Rivoire qui dirige les boutiques et comptoir Alléno & Rivoire.

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