Coronavirus On sait pourquoi tout le monde a stocké du papier toilette!

Les personnes anxieuses ont été les plus susceptibles de stocker du papier toilette pendant la pandémie de Covid-19. Des chercheurs l'Institut Max Planck ont découvert que ceux qui se sentaient le plus menacés par l'épidémie étaient les responsables de l'accumulation de papier hygiénique.

Les personnes anxieuses ont été plus susceptibles de stocker des articles essentiels tels que du papier toilette pendant la pandémie de Covid-19.

Alors que l'épidémie de coronavirus a débuté en Chine en décembre, elle a frappé l'Europe continentale en février et les États-Unis en mars, entraînant la fermeture généralisée d'écoles, la fermeture de bureaux et des comportements de panique lors des achats dans les supermarchés. Certaines entreprises ont même fait état d'une augmentation allant jusqu'à 700% des ventes de papier toilette, et les prix ont grimpé en flèche sur des sites comme Amazon, à mesure que la demande augmentait et que les vidéos d'acheteurs vidant les rayons devenaient virales sur les réseaux sociaux.

Une augmentation des ventes de papier toilette allant jusqu'à 700%!

Pour une étude de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutionniste, plus de 1000 adultes de 35 pays ont été recrutés. Entre le 23 et le 29 mars, ils ont été invités à partager des informations sur leur perception du niveau de menace de Covid-19, leurs comportements de quarantaine et leur consommation de papier toilette. Ils ont découvert que ceux qui se sentaient plus menacés par l'épidémie de virus étaient plus enclins à stocker du papier toilette, 20 % des personnes se disant inquiètes et anxieuses admettant acheter plus d'articles essentiels que nécessaire.

Les chercheurs ont constaté que les personnes âgées étaient plus enclines à stocker du papier toilette que les jeunes générations, et que les Américains en thésaurisaient davantage que les Européens.

«La menace subjective de Covid-19 semble être un déclencheur important pour le stockage de papier toilette. Cependant, nous sommes encore loin d'avoir une compréhension globale de ce phénomène», a conclu Theo Toppe, co-auteur de l'étude.