Santé Papillomavirus: pourquoi la vaccination est primordiale 

Covermedia

27.8.2019

Le HPV a été à l’origine de plus de 30 000 cas de cancer annuels entre 2012 et 2016 outre-Atlantique.
Le HPV a été à l’origine de plus de 30 000 cas de cancer annuels entre 2012 et 2016 outre-Atlantique.
Covermedia

Alors que le papillomavirus a été responsable de plus de 30 000 cas de cancers annuels aux Etats-Unis entre 2012 et 2016, la vaccination est plus que jamais d’actualité. Les autorités prennent les choses en main outre-Atlantique.

C’est un lourd constat qui pousse le gouvernement américain à prendre une position ferme concernant la vaccination contre le papillomavirus. En effet, selon un rapport mené par les Centres de contrôle et de prévention des maladies, le HPV a été à l’origine de plus de 30'000 cas de cancer annuels entre 2012 et 2016 outre-Atlantique.

Des chiffres alarmants que Brett Giroir, ministre adjoint à la santé, ne prend pas à la légère. «Un avenir sans cancers liés aux HPV est à notre portée, mais il est nécessaire d’agir rapidement pour améliorer les taux de vaccination», a déclaré l’homme politique qui espère atteindre 80 % de couverture vaccinale dans son pays. Un programme ambitieux quand on sait que 51% seulement de la population est actuellement vacciné, comme l’a rappelé Brett Giroir sur son compte Twitter.

Entre 11 et 12 ans

Idéalement, la vaccination contre le papillomavirus doit se faire chez les préadolescents, à 11 ou 12 ans, c’est-à-dire avant le début des relations sexuelles par lesquelles se transmet le virus. Le vaccin, administré aux doses recommandées, serait susceptible de prévenir 92% des cancers liés au HPV selon des pronostics. Ce virus est à l’origine de cancers aussi bien chez les hommes que les femmes, que ce soit du col de l’utérus, du vagin, du pénis, de l’anus ou encore du larynx.

Vaccination et système immunitaire:

Ces stars ont vaincu leur cancer

Retour à la page d'accueil