SantéQuels sont les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques ?
Covermedia
29.9.2021 - 18:29
29.09.2021, 18:29
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Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale féminine la plus répandue parmi les femmes en âge d’avoir des enfants. Pourtant, selon une étude récente, deux tiers des femmes sont incapables d’en identifier les principaux symptômes.
En Grande-Bretagne, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), ou encore Syndrome de Stein-Leventhal, est un axe prioritaire de santé publique et le mois de septembre est consacré à l’information sur cette affection. Celle-ci touche environ 13% des femmes dans le monde et, à long terme, elle peut entraîner un risque plus élevé de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de cancer de l'utérus.
Le SOPK, qui entraîne des niveaux élevés d'hormones sexuelles, est le trouble endocrinien le plus courant chez les femmes en âge de procréer. Or, malgré la fréquence des cas, une étude commandée par l'équipe du fournisseur de soins de santé numériques Livi (livi.co.uk), pour marquer le mois de sensibilisation au SOPK en septembre 2021, a mis en évidence que deux tiers des femmes sont incapables d'identifier les principaux symptômes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
L’étude a révélé que parmi les femmes interrogées, lorsqu'on leur a demandé de noter les signes, près de la moitié d'entre elles n'ont pas sélectionné les règles irrégulières (47%) et environ deux tiers n'ont sélectionné ni la pilosité excessive (hirsutisme) ni la prise de poids. Il est intéressant de noter que l'acné est le symptôme le moins connu du SOPK, quatre femmes sur cinq ne l'ayant pas reconnu comme un signal d'alarme possible. Les autres symptômes sont des règles irrégulières, de longs intervalles entre les règles ou l'absence de règles.
Les jeunes femmes nées dans les années 2000 constituent le groupe d'âge le moins susceptible de savoir ce qu'il faut rechercher, bien que la plupart des diagnostics de SOPK soient posés lorsque les femmes ont entre 20 et 30 ans.
Pour celles qui craignent d'être atteintes du SOPK, le Dr Elisabeth Rosen, médecin généraliste principal à Livi et spécialiste en gynécologie et en obstétrique, conseille de noter leurs symptômes et leur cycle menstruel dans un journal afin de pouvoir partager ces informations avec un médecin et éventuellement accélérer le diagnostic. « Gardez une trace de vos symptômes et de votre cycle menstruel pour vous aider à repérer les schémas. Vous pouvez utiliser une application de suivi du cycle ou un journal physique. Un médecin vous posera des questions sur vos symptômes et vos expériences, puis vous orientera vers un test sanguin pour vérifier vos niveaux d'hormones. Il demandera également une échographie pour vérifier les signes indiquant que vos ovaires sont polykystiques », a-t-elle expliqué.
En France, une fiche sur le site Ameli.fr de la sécurité sociale fait un point sur la maladie et l’association Esp’OPK, créée en 2018, est très active sur le sujet.