Enquête Sexualité: les jeunes préfèrent le virtuel à la réalité

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18.7.2018 - 16:12

Source: Covermedia

D'après de nouvelles études, les jeunes auraient tendance à privilégier tellement les échanges sur les réseaux sociaux, au détriment des relations dans le réel. Résultat, une baisse significative des relations sexuelles chez les 16-18 ans.

D'après les services sociaux britanniques, une tendance étrange serait en train de se développer chez les jeunes. En étudiant le comportement d'adolescents âgés de 16 à 18 ans, le British Pregnancy Advisory Service (BPAS) s'est aperçu qu'un tiers des jeunes n'auraient pas encore eu de relation sexuelle. Et la plupart d'entre eux auraient une bonne raison pour ne pas avoir encore goûté le «fruit défendu» : ils passent beaucoup de temps sur Internet.

D'après l'enquête du BPAS, les jeunes passeraient en moyenne 5 heures par jour à sociabiliser en ligne, et ceux qui voient leur amis moins souvent en face-à-face auraient, toujours selon l'enquête, tendance à rester vierges plus longtemps.

Les chercheurs ont également demandé aux 1000 jeunes interrogés dans l'étude de donner une indication sur ce qui compte le plus dans leur vie. A 80%, les adolescents interrogés ont cité leurs examens et le succès de leur carrière future, à 68% passer du temps avec leurs amis. Encore plus surprenant, 24% disent ne pas avoir bu d'alcool.

Chute spectaculaire du taux de grossesse

«Notre étude révèle que c'est une génération qui est focalisée sur son éducation, qui est consciente des difficultés économiques mais qui est déterminée à avoir du succès et qui aime passer du temps en famille, autant qu'avec ses partenaires ou ses amis. Il semble qu'ils accordent beaucoup d'importance à la responsabilité et à la maturité, en particulier en ce qui concerne la consommation d'alcool et le sexe», a expliqué Katherine O'Brien, responsable de la recherche au BPAS.

D'après le BPAS, c'est cette tendance qui expliquerait peut-être la chute spectaculaire du taux de grossesse chez les adolescents au Royaume-Uni. En 1969, ce taux était de 47 pour 1000 chez les jeunes femmes âgées de 15 à 17 ans. Il est passé à 18,9 pour mille en 2016. La grande majorité des adolescents interrogés ont affirmé qu'ils utilisaient désormais systématiquement une méthode de contraception lorsqu'ils ont des relations sexuelles.

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