Lifestyle Un nouveau casque d'imagerie cérébrale pour mieux mesurer l'activité du cerveau

Relaxnews

22.3.2018 - 11:17

Des chercheurs ont présenté un nouveau casque d'imagerie cérébrale, plus léger, permettant de reconstituer l'activité du cerveau
Des chercheurs ont présenté un nouveau casque d'imagerie cérébrale, plus léger, permettant de reconstituer l'activité du cerveau
Source: Relaxnews

Des chercheurs ont présenté mercredi un nouveau casque d'imagerie cérébrale, plus léger, permettant de reconstituer l'activité du cerveau alors que le patient vaque librement à ses occupations, élargissant ainsi le champ des possibles de l'examen.

"Cela nous permet d'étudier des choses que nous n'avons jamais pu étudier auparavant", explique Gareth Barnes de l'University College de Londres, coauteur d'une étude publiée dans la revue Nature.

S'il existe déjà des casques d'électroencéphalographie (EEG) détectant l'activité électrique du cerveau, la technique d'imagerie cérébrale dite magnétoencéphalographie (MEG) reste, elle, très encombrante.

Pourtant cette méthode, en analysant les champs magnétiques induits par les impulsions électriques des cellules du cerveau, permet d'obtenir une image quasi instantanée de l'activité cérébrale et d'étudier ainsi les fonctions sensorielles, motrices et cognitives du cerveau.

Actuellement, les capteurs nécessaires à cet examen doivent être maintenus à - 269 degrés Celsius et nécessitent une technologie de refroidissement encombrante. Les appareils, extrêmement sophistiqués, atteignent la demi-tonne.

Pour créer leur prototype, les chercheurs ont utilisé un nouveau type de capteurs, très légers et pouvant fonctionner à température ambiante. 

Hocher la tête, s'étirer, boire du thé ou même jouer au ping-pong: "notre scanner peut-être porté comme un casque, ce qui signifie que les gens peuvent faire des choses et se déplacer librement", explique Gareth Barnes.

De plus, ce prototype permet de mener les examens sur un panel plus large d'individus. Avec les appareils traditionnels, le patient doit en effet rester parfaitement immobile le temps de l'examen. Impossible pour certains enfants, les épileptiques ou encore les patients atteints de troubles neurodégénératifs comme la maladie de Parkinson. 

Les chercheurs mettent en avant un autre avantage à leur "casque": sans le système de refroidissement, les électrodes peuvent être placées directement sur le cuir chevelu, au plus près du cerveau. "Cela augmente la quantité de signal que nous recevons", explique Matthew Brookes de l'Université de Nottingham, coauteur de l'étude.

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