Lifestyle Une simple mèche de cheveux pour déceler la dépression chez les adolescents

Relaxnews

25.7.2019 - 10:18

Les chercheurs ont constaté que des niveaux de cortisol faibles ou élevés avaient une relation statistiquement significative avec la dépression.
Les chercheurs ont constaté que des niveaux de cortisol faibles ou élevés avaient une relation statistiquement significative avec la dépression.
Source: Relaxnews

Des chercheurs ont examiné la présence d'une hormone du stress dans les cheveux des adolescents afin de d'identifier des cas de dépression. 

Connue comme l'hormone associée au stress, le cortisol peut se mesurer dans l'urine, la salive... mais aussi les cheveux. Cette nouvelle étude publiée dans la revue Psychoneuroendocrinology a porté sur 432 filles et garçons âgés de 11 à 17 ans, qui ont participé à une recherche plus vaste sur le lien entre les facteurs sociaux et la santé des adolescents. 

Les chercheurs ont soumis aux participants un questionnaire visant à évaluer les facteurs pouvant affecter leur santé mentale. Les adolescents ont été invités à évaluer leur expérience dans divers domaines, y compris la fréquence à laquelle ils estiment que leur vie a été un échec ou que des tierces personnes se sont montrées hostiles à leur égard.

Evaluer l'efficacité des thérapies grâce à cette méthode

Les chercheurs ont ensuite examiné les mèches de cheveux des adolescents mesurant (pour la plupart) 3 centimètres : assez pour évaluer les niveaux de cortisol pour les trois mois précédents, affirment-ils. Après avoir tenu compte des réponses fournies dans les questionnaires, les chercheurs ont mesuré les taux de cortisol dans les échantillons capillaires des participants et ont constaté que des niveaux de cortisol faibles ou élevés avaient une relation statistiquement significative avec la dépression.

«Il est possible que les tests de dépistage du cortisol ne servent pas seulement d'outil de détection, mais aussi de moyen de surveiller avec le temps si la thérapie et les médicaments aident les personnes souffrant de dépression ou si la maladie mentale s'intensifie et expose l'adolescent au risque de suicide», suggère Jodi Ford, autrice principale de l'étude et professeure agrégée de sciences infirmières à l'université d'Etat de l'Ohio.

Les auteurs de l'étude espèrent pouvoir réaliser des recherches plus longues et sûres de plus vastes cohortes d'adolescents pour étayer cette théorie.  

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