A Londres, Granit Xhaka est couvert de compliments après son départ d'Arsenal. A Leverkusen, on se réjouit du retour d'un grand leader en Bundesliga. Après 297 matches avec les Gunners, il poursuivra sa carrière au Bayer Leverkusen. Au lendemain de la signature de son contrat de cinq ans, le capitaine de l'équipe de Suisse a évoqué avec Keystone-ATS son dernier grand transfert à l'étranger. Et il confirme que son retour en Allemagne est lié à de grandes ambitions.
Sept années de Premier League, sept ans sur la scène du football mondial. Qu'emportez-vous comme souvenirs ?
«Il me reste de nombreux points positifs en mémoire. Ma famille et moi nous avons passé sept superbes années à Londres. Jamais je n'avais joué aussi longtemps pour un club étranger. Mon départ, mon dernier match, toutes les nouvelles – wow, cela me donne la chair de poule.»
Quels obstacles avez-vous dû surmonter ?
«Il y a toujours des périodes difficiles. Chaque jour était exigeant. Cela fait partie simplement du business, que l'on doit supporter.»
Un mot sur Mikel Arteta
«Un coach pour lequel j'ai le plus grand respect. Un coach, qui comprend tellement de choses du football. Un coach qui voit le football avec un tout autre oeil. J'ai eu une super relation avec lui. C'est aussi grâce à lui que nous avons atteint ce qui nous a fui des années : la Ligue des champions.»
Avez-vous longtemps hésité avant de quitter le projet d'Arsenal une année avant la fin de votre contrat ?
«J'ai souvent entendu que ma femme n'était plus heureuse en Angleterre. Cela ne correspond pas du tout à la réalité. Le fait est qu'en tant qu'homme, je suis toujours intéressé par un nouveau challenge. Après sept années, le temps est venu d'oser quelque chose de nouveau. La Ligue n'est certes pas nouvelle, mais le club oui. J'ai senti lors des discussions avec Simon Rolfes (membre du comité sportif) et Xabi Alonso (entraîneur) qu'il y a un projet à long terme à Leverkusen et qu'il me correspond à 100 pourcents.»
Pourquoi Bayer Leverkusen a fait la course en tête ?
«Ce club a un grand nom en Allemagne et en Europe. L'idée m'a convaincu, la manière dont le club est dirigé a aussi pesé. Ici, il y a déjà toujours eu de bons joueurs. Le calme et l'ordre me plaisent. Avec Xabi Alonso, il y a un coach qui est responsable d'appliquer ces valeurs. Il effectue un bon et raisonnable travail. Et pour être clair: la longueur du contrat me donne de la sécurité, je ne suis pas quelqu'un qui joue volontiers au poker.»
Alonso est affublé d'une réputation de première classe
«C'est comme ça. Avant le transfert, j'ai beaucoup échangé avec lui. Lui et Simon ont un plan clair. Ils savent exactement, ce qu'ils veulent faire. J'ai joué contre Xabi lorsqu'il était à Leverkusen et moi à Gladbach. C'est un grand. La qualification pour l'Europa League parle pour le très bon travail d'Alonso. Je me réjouis de collaborer avec une telle légende.»
Qu'est-ce qui vous trotte dans la tête avec le Bayer ? Où est-ce que le voyage en Bundesliga doit vous mener ?
«Tous ceux qui me connaissent le savent: je songe au plus grand. Cela ne sera pas différent à Leverkusen. Je reviens avec beaucoup d'expérience dans les bagages. Je veux atteindre des objectifs élevés avec le Bayer. En tout cas, le retour en Ligue des champions, remporter le titre. Je suis persuadé de vivre un grand futur.»