Vainqueur du FC Wil mardi soir à la Tuilière, le Lausanne-Sport a fait un grand pas vers la Super League. Mais pour son entraîneur Ludovic Magnin, «le dernier pas est le plus difficile». Réaction du technicien vaudois.
Le Lausanne-Sport y est presque. Grâce à son succès 2-0 mardi contre Wil, le club vaudois est en position favorable avant l’ultime journée de Challenge League pour décrocher le deuxième billet qui offre une promotion directe en première division.
Deuxième avec 60 points et une différence de buts de +15, le LS peut même encore espérer ravir la première place en cas de faux pas d’Yverdon (63 unités, mais un goal-average de +9) samedi à Wil. L’équipe de Ludovic Magnin est également assurée de terminer «au pire» au troisième rang, synonyme de barrages contre le dernier de l’élite et actuellement occupé par Stade-Lausanne-Ouchy (57 points, +11).
Mais pour l’entraîneur des Bleu et Blanc, qui joueront leur avenir à Aarau, la messe est loin d’être dite. «L’essentiel n’est pas fait. L’essentiel est à faire samedi», a rappelé Magnin, qui vise la montée directe, au micro de blue Sports mardi soir. «Nous savons très bien que le dernier pas est le plus difficile. Gardons donc une tête très froide et les pieds au sol et allons au Brügglifeld - ce qui ne va pas être facile - pour faire ce dernier point», a-t-il prévenu.
Avant de poursuivre : «L’équipe a répondu très souvent présente dans les gros matches. Nous serons prêts. Nous savons ce qu’il y a devant nous et ce que nous pouvons avoir avec une superbe performance. Je me répète : nous mettons l’accent sur la qualité de la perf’. Ensuite, le résultat devrait suivre. Je l’ai dit depuis le début que ça allait se jouer au dernier match... Cela m’a malheureusement donné raison.»
Aller à Aarau «avec le coeur»
Pour se rendre dans le bouillonnant Brügglifeld, le technicien vaudois n’a pas concocté une préparation particulière à sa formation, si ce n’est des entraînements sur un terrain en gazon. «Nous allons y aller avec le coeur et une petite partie du cerveau pour rester cool dans ces moment-là», a avancé Magnin, misant avant tout sur la récupération.
«Nous avons très peu de jours jusqu’à samedi. L’important est que les gars aient des jambes légères. Nous avons travaillé toute la saison comme des fous. Dans la vie, on m’a toujours appris que travailler dur paie un jour ou l’autre. Dans le foot, ce n’est pas toujours le cas. A nous maintenant d’aller chercher le pain de ce dur labeur que nous avons fait toute la saison.» Rendez-vous donc samedi dès 18h00.