Critiqué depuis quelques jours en Allemagne, Yann Sommer a répondu à ses détracteurs au micro du «Blick» après l’élimination du Bayern Munich mercredi en Ligue des champions. Le gardien de la Nati a, par ailleurs, reçu le soutien de Manuel Akanji.
L’aventure en Ligue des champions a pris fin mercredi soir pour le Bayern Munich. Largement battu la semaine dernière sur la pelouse de Manchester City (3-0), le club bavarois n’est pas parvenu à renverser la vapeur devant son public (1-1).
Interrogé par le «Blick» au terme de la rencontre, Yann Sommer en a profité pour revenir sur les critiques dont il a été la cible après le naufrage en Angleterre. Pour rappel, Dietmar Hamann, ancien joueur de la formation munichoise, avait notamment estimé que le portier suisse était «complètement dépassé» et qu’il avait «considérablement déstabilisé l'équipe» depuis son arrivée en provenance du Borussia Mönchengladbach.
«Je m'occupe de choses que je peux influencer», a alors rétorqué le gardien de 34 ans au micro du média alémanique. Avant de poursuivre : «J'analyse mes matches très précisément. Avec les personnes qui peuvent m'aider dans certaines situations. Je fais preuve d'énormément d'autocritique.»
Pour Sommer, les reproches du public ou des experts footballistiques font «partie du business». «Ça fait tout simplement partie du jeu. Je me concentre sur moi et sur mes performances. Chaque gardien a toujours des petites choses, des détails qui n'étaient pas au top. L'important est de rester calme dans ces moments-là», a ajouté le natif de Morges.
«Il doit toujours y avoir un bouc émissaire»
à propos des critiques envers Yann Sommer
Coéquipier en équipe de Suisse, mais adversaire le temps de ce quart de finale de C1, Manuel Akanji a tenu à prendre la défense de son compatriote. «Il doit toujours y avoir un bouc émissaire. Je suis désolé pour Yann, mais il a la force pour s'en sortir. Je crois en lui», a déclaré l’arrière helvétique des Citizens, qui affronteront le Real Madrid dans le dernier carré.
