Le Real Madrid a pris mardi une sérieuse option sur Liverpool pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Rapidement mené 2-0 à Anfield, le club espagnol a totalement renversé les Reds (2-5) dans un match spectaculaire, remake de la finale de la saison passée. Dans l’autre rencontre aller de la soirée, Napoli s’est imposé (0-2) sur la pelouse de l’Eintracht Francfort.
Le Real Madrid est bien le seul mort qui respire encore ! A Anfield Road face à Liverpool, les Champions d'Europe et du monde ont cueilli une nouvelle victoire bien improbable.
Menés 2-0 après moins d'un quart d'heure de jeu en raison notamment d'une bourde incroyable de Thibaut Courtois, les Madrilènes se sont imposés 5-2 dans ce huitième de finale aller de la Ligue des champions qui est, bien sûr, la revanche de la finale de l'an dernier remportée 1-0 par le Real. Une revanche qui a finalement tourné au cauchemar pour les Reds.
Trahi également par son gardien - Alisson a littéralement donné le 2-2 au Real -, Liverpool a été désarmé par la vista de Luka Modric qui a gagné la bataille du milieu du terrain et par le génie du duo formé par Vinicius et par Karim Benzema. Tous deux auteurs d'un doublé, le Brésilien et le Français ont réalisé un véritable festival face à une défense de Liverpool dépassée à l'image de Joe Gomez qui a sans doute connu la soirée la plus cruelle de sa carrière.
Le tournant de la rencontre fut très certainement la réduction du score de Vinicius à la 21e minute. Agressés comme jamais par le pressing adverse depuis le coup d'envoi, le Real a pu sortir la tête de l'eau grâce à une frappe de son ailier gauche qui trouvait le petit filet après un relais avec Karim Benzema. Ce duo semble bien parti pour vivre le même printemps royal que l'an dernier.
Victoire du Napoli à Francfort
Cette soirée a également apporté la confirmation que Napoli pouvait bien nourrir les plus grands espoirs dans cette Ligue des champions. Le souverain leader de la Serie A a gagné 2-0 à Francfort face à l'Eintracht de Djibril Sow après avoir pourtant raté un penalty alors que le score était encore nul et vierge.
Victor Osimhen a ouvert la marque à la 40e pour conclure une rupture qui avait été provoquée par une perte de balle de Mario Götze. Le 2-0 tombait à la 65e par le capitaine Giovanni Di Lorenzo alors que les Allemands évoluaient à dix depuis l'expulsion de Randal Kolo Muani à la 58e. Le Français a eu le tort de ne pas retenir son pied sur un contact avec Zambo Anguissa.