Le gardien du PSV Eindhoven, Walter Benitez, s’est fait l’auteur d’une incroyable bourde mardi en barrages de la Ligue des champions. Présents sur le plateau de blue Sports, Carlos Varela et Stéphane Henchoz sont revenus sur cette erreur qui a offert un but aux Rangers (2-2).
C’est une faute de mains qui pourrait coûter cher à plus d’un titre. Alors que le PSV avait pris l’ascendant mardi à Glasgow lors des barrages aller de la Ligue des champions, les Rangers ont profité de la boulette de Walter Benitez pour passer l’épaule contre le cours du jeu (70e).
Le dernier rempart de l’équipe néerlandaise a ainsi relâché le ballon dans ses propres filets sur un coup franc lointain de Tom Lawrence (70e). Fort heureusement pour le portier franco-argentin, son coéquipier Armando Obispo a égalisé quelques minutes plus tard (78e) et empêché sa formation de repartir d’Ecosse les mains vides.
Mais ce cadeau pourrait valoir son pesant d'or. «C’est les play-offs. On sait ce qu’il y a au bout», a relevé Carlos Varela à l’issue de la partie. «Pas seulement pour le club. Ça peut changer la vie d’un joueur, avec la vitrine qu’est la Ligue des champions. C’est un coup très très dur pour Benitez. On espère pour lui que ça ne sera pas décisif.»
En cas d’élimination la semaine prochaine lors du retour, le PSV perdrait en effet gros quand on sait ce que peut rapporter financièrement la lucrative C1 à un club. Une pression supplémentaire qui a certainement joué un rôle dans la tête de Benitez sur cette action.
Henchoz : «Devant sa télé, on est tous super bon»
Pour Stéphane Henchoz, tout est une question de confiance. «C’est clair que, ce ballon-là, il en arrête 100 sur 100 à l’entraînement», a estimé l’ancien défenseur suisse.
«A cette distance, à l’entraînement, sans pression, sans spectateur, sans toutes les conséquences qui vont avec, il n’y a pas de problème. Dans son salon devant sa télé, on est tous super bon. Par contre, quand il y a 55’000 spectateurs, ça devient tout de suite plus dur. Et c’est là que le manque de confiance fait que ses mains ne sont pas ajustées comme elles doivent être», a conclu Henchoz.
