Il était... Un Mondial «Ce jour-là, j’ai compris ce que pouvait provoquer le football»

blue Sports

9.11.2022

À quelques jours du lancement de la Coupe du monde 2022, l’équipe de blue s’est replongée dans le passé afin de vous faire part de ses meilleurs souvenirs en lien avec la compétition. Du Mondial 1978 en Argentine à celui de 2018 en passant par l’épopée helvétique de 1994, revivez les grands moments de l’histoire du ballon rond. Aujourd’hui, Léo Martinetti vous propose de revenir sur un certain 12 juillet 1998.

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9.11.2022

 

Journaliste blue News

Léo Martinetti

En juillet 1998, je venais de fêter mes 4 ans. Beaucoup trop tôt pour un souvenir me direz vous, c’était sans compter sur mon grand frère qui, comme tout passionné qui se respecte, avait enregistré le match sur VHS. Une cassette que j’ai visionnée plus d’un dizaine de fois les années qui ont suivi le sacre de l’Équipe de France.

De cette finale, il me reste surtout des images : les Brésiliens qui entrent sur la pelouse en se donnant la main avec l’hymne de la FIFA en fond, le premier but de Zinédine Zidane, la sortie de Fabien Barthez sur Il Fenomeno Ronaldo, les commentaires du duo Thierry Roland - Jean-Michel Larqué et enfin, l’ambiance du Stade de France.

Ce 12 juillet 1998, alors que je n’étais ni pour les Bleus, ni pour les Jaunes, j’ai compris ce que pouvait provoquer le football. J’ai vu la concentration sur le visage des joueurs durant les hymnes, la tension lorsque les Brésiliens poussent pour égaliser, la joie provoquée par le dernier but d’Emmanuel Petit, ainsi que la tristesse de Ronaldo après le match.

Cette finale reste mon plus beau souvenir de Coupe du monde, car c’est grâce à elle que je suis tombé amoureux du football et de toutes les émotions qu’il provoque. Des sensations que j’ai éprouvées une nouvelle fois lors de mon meilleur souvenir de Championnat d'Europe, un certain France - Suisse qui a eu lieu le 28 juin 2021.