La seizième édition du Championnat d'Europe de football a lieu du vendredi 11 juin au dimanche 11 juillet 2021. Retrouvez "La Gazette de l'Euro", laquelle relate tous les faits croustillants du tournoi.
Secouristes
Après la grande frayeur Eriksen, samedi, et l'intervention jugée primordiale de ses coéquipiers dont le capitaine Simon Kjaer, tous les footballeurs évoluant en Italie pourraient être obligés de suivre une formation de premiers secours. Le président de la Fédération italienne Gabriele Gravina a émis cette proposition lundi, souhaitant rendre obligatoire un cours pour tous les joueurs professionnels et, si possible, pour les amateurs aussi. Et cela commencera avec les internationaux de l'équipe d'Italie pendant l'Euro, a-t-il assuré. "Son coeur s'est arrêté pour quelques instants mais le nôtre aussi", a lancé le président au sujet d'Eriksen, devenu en mai champion d'Italie avec l'Inter Milan.
Alarme au camp de base
Un fan allemand de 14 ans a déclenché l'alarme au camp de base de la Mannschaft samedi soir en tentant d'escalader une clôture, dans le but de s'approcher de ses idoles. Les gardes de sécurité sont immédiatement intervenus et ont attrapé le resquilleur. La Fédération allemande a considéré que l'incident n'était pas grave et a renoncé à porter plainte.
Müller, soleil de la Mannschaft
Le recordman des sélections en Allemagne Lothar Matthäus (150 capes) estime que le rappel de Thomas Müller pour l'Euro après plus de deux ans de mise à l'écart a tout changé pour la Mannschaft : "Thomas Müller est de retour et Thomas Müller a transformé l'équipe. On rit de nouveau sur le terrain, le plaisir est revenu", dit le champion du monde 1990.
Revoilà Sarreguemines !
Le drapeau bleu-blanc-rouge marqué de la petite ville du nord-est de la France est réapparu dimanche à Amsterdam, en tribunes de la Johan Cruyff Arena. Grand classique des évènements sportifs, ce drapeau était bien visible au milieu des Néerlandais vêtus d'orange, venus soutenir leur équipe (victorieuse 3-2) face à l'Ukraine. Il appartient à Cédric Schramm, cheminot français et passionné de sport qui l'a traîné aux Jeux olympiques de Rio 2016 ou à la Coupe du monde 2018 en Russie.
Choc thermique
Entre Stockholm et Séville, la différence de température peut donner mal à la tête: l'Espagne et la Suède font leur entrée dans la compétition lundi au stade de la Cartuja, où la température devrait avoisiner les 30 degrés au moment du coup d'envoi, à 21h00 locales. Soit plus du double de ce qu'a vécu la sélection suédoise pendant sa préparation à son camp de base de Göteborg. "Il avait aussi fait très chaud au Mondial 2018 en Russie. Donc on va prendre le temps de se reposer avant le match, et on rentrera mardi matin", a confié dimanche le sélectionneur suédois, Janne Andersson. La sélection espagnole, pour sa part, a organisé ses sessions collectives d'entraînement aux heures les plus chaudes de la journée. "Il ne fait pas si chaud que ça, je m'attendais à plus. Il faisait plus chaud à Madrid !", a souri le sélectionneur espagnol Luis Enrique. "J'en parlais à l'instant avec une journaliste de la télévision tchèque, je lui disais qu'il ne faisait pas si chaud que cela pour un mois de juin, elle ne me croyait pas!".
Belgique au bercail
La vie est jugée trop compliquée en temps de rebond du Covid-19 à Saint-Pétersbourg pour que les Diables rouges y restent loger et s'entraîner comme prévu entre les 2e et 3e match, les 17 et 21 juin. Après le match de Copenhague contre le Danemark, plutôt que de rallier directement la ville russe en avion, ils reviendront en Belgique dans leur "bulle sanitaire" de Tubize... d'où ils partiront de nouveau pour le dernier match de poules contre la Finlande.