Coupe du monde La France écarte le Maroc et rejoint l’Argentine

ATS

14.12.2022

La France a mis fin au rêve marocain. En demi-finale du Mondial 2022, les Bleus ont battu les Lions de l'Atlas 2-0. Ils défendront ainsi leur titre dimanche contre l’Albiceleste.

LE WRAP - Mondial : la France écarte le Maroc

LE WRAP - Mondial : la France écarte le Maroc

Chaque jour, nos journalistes vous font (re)vivre le meilleur de la Coupe du monde au Qatar dans notre capsule LE WRAP - Mondial. Les Bleus se sont imposés, mercredi, face au Maroc (2-0) et défieront l’Argentine en finale.

14.12.2022

ATS

14.12.2022

Kylian Mbappé sera bien présent dimanche à Doha au rendez-vous proposé par Lionel Messi. La finale de la Coupe du monde dont rêvait sans doute l'Emir du Qatar opposera la France à l'Argentine.

Après 1998, 2006 et 2018, la France a remporté une quatrième demi-finale de Coupe du monde de rang. Elle a battu le Maroc 2-0 sur des réussites de Lucas Hernandez (5e) et de Randal Kolo Muani (79e) dans une rencontre qu'elle ne méritait sans doute pas de remporter.

Mais comme en quart de finale contre l'Angleterre, le tenant du titre a témoigné d'un réalisme extrême. La France est (re)devenue au Qatar une formidable machine à gagner malgré le poids des absences et une jouerie qui ne convainc pas vraiment.

Le Maroc avec les honneurs

Première équipe africaine à se hisser dans le dernier carré d'une Coupe du monde, le Maroc est tombé avec les honneurs. Portés par leur public - ils jouaient vraiment à domicile -, Walid Regragui et ses joueurs ont payé au prix fort leur laxisme sur le but de Théo Hernandez à la 5e minute. La défense de fer des Marocains a cédé d'entrée de jeu pour basculer dans le scénario qu'ils redoutaient justement.

Malgré leur bravoure, leur allant et le talent de leurs individualités, les Lions de l'Atlas n'ont pas trouvé l'ouverture. A leur décharge, il faut rappeler le passé italien de Didier Deschamps qui sait, lorsque les conditions l'exigent, convertir ses joueurs aux vertus d'un bon vieux catenaccio.

L'ouverture du score du cadet des Hernandez aurait dû placer la France sur une voie royale. Face à une défense marocaine toujours privée de son meilleur élément Naif Aguerd, les Français n'ont pas su enfoncer le clou.

Avec une frappe sur le poteau d'Olivier Giroud (17e) et une occasion en or pour Mbappé et Giroud sur une rupture à la 36e, les joueurs de Didier Deschamps ont eu toutefois l'opportunité d'inscrire ce 2-0 qui aurait sans doute scellé très tôt l'issue de cette demi-finale.

Le maillon faible vous salue bien

Au fil des minutes, les Marocains ont compris que revenir au score n'avait rien d'impossible face à une équipe qui évoluait sans Dayot Upamecano et Adrian Rapot, victimes à leur tour des méfaits de la climatisation «made in Qatar». Seulement, le meilleur joueur français était toujours aussi vaillant.

On veut parler d'Hugo Lloris, auteur des deux arrêts qu'il fallait faire lors de cette première période sur un tir d'Azzedine Ounahi à la 10e et sur un retourné de Jawad El Yamik qu'il déviait sur son poteau.

Considéré à tort par la presse anglaise comme le maillon faible des champions du monde, le portier de Tottenham est, comme il y a quatre ans, littéralement sublimé par l'événement.

Hugo Lloris était bien «le» joueur clé d'une équipe de France qui connaissait une entame de seconde période fort éprouvante. Il n'y avait, en effet, plus qu'une seule équipe sur le terrain et c'était le Maroc. Sur le côté droit, Achram Hakimi et Hakim Ziyech ne cessaient ainsi de mettre au supplice Hernandez.

Formidable résilience

Mais malgré leur insolente supériorité, les Marocains peinaient à se créer des occasions. La faute sans doute à l'absence dans leur rang d'un grand centre-avant et aussi à la formidable résilience des Français, plus que jamais capables de faire le dos rond pour attendre de porter le coup fatal.

Il a été donné à la 79e minute sur une action qui a vu Kylian Mbappé faire la différence. Déjà impliqué sur l'ouverture du score, le Parisien a encore été décisif un soir qu'il doit qualifier sans doute d'ordinaire. L'extraordinaire, il le réserve pour dimanche.