La seizième édition du Championnat d'Europe de football a lieu du vendredi 11 juin au dimanche 11 juillet 2021. Retrouvez "La Gazette de l'Euro", laquelle relate tous les faits croustillants du tournoi.
Castagne
Le latéral belge Timothy Castagne, gravement blessé au visage le 12 juin face à la Russie, a rejoint ses équipiers mercredi au centre d'entraînement national à Tubize où il poursuivra sa rééducation. Le joueur de Leicester avait subi six fractures au niveau de la pommette droite après un duel aérien avec Daler Kuzyayev, et avait dû être opéré. Si son tournoi est terminé (il peut courir mais ne peut pas faire de têtes), il a toutefois tenu à rejoindre les Diables Rouges en guise de soutien au groupe. Il fera même le voyage à Munich pour assister au quart de finale contre l'Italie vendredi.
Mertens l'Italien
L'attaquant belge Dries Mertens qui évolue à Naples depuis 2013 s'attend à «un match très spécial contre l'Italie» vendredi en quarts de finale de l'Euro. «Je connais pratiquement tous les joueurs et j'y vis depuis huit ans. Je me sens un peu Italien, je fais parfois des gestes avec les mains comme eux. Naples m'apporte beaucoup de bonheur. J'ai appris à découvrir ce pays et à en tomber amoureux. L'équipe italienne joue très bien au football, tous les joueurs ont l'air en forme dans cette formation. Elle évolue en confiance. C'est l'équipe qui a le mieux joué, notamment en phase de groupes. Ils restent sur une série avec de nombreuses victoires et peu de buts encaissés. Je comprends donc ceux qui disent que l'Italie est favorite», a-t-il déclaré à la RTBF.
Naples ou Italie ?
Italie-Belgique, vendredi en quarts de finale de l'Euro, va donc opposer les deux stars actuelles de Naples: l'Italien Lorenzo Insigne, capitaine du Napoli, au Belge Dries Mertens, meilleur buteur de l'histoire du club avec 135 buts en huit saisons. Un crève-coeur pour le président napolitain Aurelio De Laurentiis? Pas vraiment, non. «Quelle question! Je vais supporter Insigne, il joue quand même pour l'Italie», a-t-il lancé mercredi lors d'une conférence de presse à Rome. Après l'Euro, le supporter redeviendra patron pour discuter de leur avenir avec chacun des deux joueurs, sachant qu'ils arrivent tous les deux en fin de contrat en juin 2022.
«Radio Jorginho»
Jorginho, le milieu de l'Italie, connu jusqu'ici comme le «professeur», s'est vu affubler ces dernières semaines d'un nouveau surnom par ses partenaires: «Radio Jorginho». La raison? Son goût pour parler beaucoup sur le terrain. Comme contre l'Autriche en huitièmes de finale (2-1 ap) où le joueur de Chelsea a essayé d'insuffler du sang-froid à une Nazionale bousculée: «Je voyais qu'on était en train de s'énerver parce que ça n'allait pas comme on le voulait. J'ai essayé d'aider mes équipiers d'abord à ne pas perdre la tête. Il fallait rester tranquilles, jouer notre jeu, sans se lancer dans un duel physique, car c'est ce que voulaient les Autrichiens», a-t-il expliqué. Et ce qu'il pense de ses surnoms? «Cela fait plaisir, parce que ça veut dire qu'ils m'écoutent!»