La seizième édition du Championnat d'Europe de football a lieu du vendredi 11 juin au dimanche 11 juillet 2021. Retrouvez "La Gazette de l'Euro", laquelle relate tous les faits croustillants du tournoi.
Hummels réconforté par son fils
Au moins un supporter de Mats Hummels a apprécié le but contre son camp du défenseur allemand mardi contre la France. Son fils Ludwig de trois ans a apprécié le but de son père mardi face à la France. «Il pense que quand la balle est dans le filet, c'est toujours bon. On m'a raconté qu'il avait célébré mon but», a dit Hummels, «il va falloir que je lui apprenne...»
Echanges de tacles Schweinsteiger-Hummels
Le malheureux défenseur allemand n'a en revanche pas du tout apprécié une remarque de l'ancienne gloire Bastian Schweinsteiger après son but contre son camp contre la France mardi (1-0). «Il avait l'air raide comme un bout de bois», a lancé «Schweini» sur la chaîne ARD. «Je pense que Basti, en tant qu'ancien footballeur, devrait avoir une meilleure appréciation de la difficulté d'une balle comme ça», a rétorqué Hummels, cité par le quotidien Bild: «Une balle tendue qui rentre vers toi, c'est très difficile à défendre, c'est peut-être le ballon le plus difficile qui soit (...) je n'aurais pas pu faire grand chose d'autre», a dit Hummels, qui a catapulté dans ses filets un centre court de Lucas Hernandez.
Coca-Cola (suite)
Le geste de Cristiano Ronaldo, qui a enlevé vendredi dernier de la tribune de conférence de presse deux bouteilles de Coca-Cola, sponsor de l'Euro, pour les remplacer par de l'eau, n'en finit plus de faire jaser. La marque américaine a trouvé un soutien inattendu... avec la sélection de Russie. Mardi, le sélectionneur Stanislav Cherchesov a bu quelques gorgées de la boisson gazeuse avant de prendre la parole face à la presse, à la veille du match contre la Finlande (gagné 1-0), à Saint-Pétersbourg. Si cela est passé inaperçu sur le coup, les réseaux sociaux ont réagi avec amusement deux jours plus tard, alors que le cours en Bourse de l'entreprise basée à Atlanta était à la baisse. «On soutient la capitalisation de Coca-Cola comme on peut», a écrit sur Twitter le compte officiel de la sélection russe, pour sceller l'union surprise entre l'ancien gardien de l'URSS et la multinationale américaine.
Lewandows-quoi ? «Roh-bert Leh-vand-off-ski»
La fédération polonaise a diffusé vendredi une vidéo sur Twitter destinée à aider les commentateurs et supporters étrangers à prononcer correctement les noms et prénoms des joueurs de la sélection nationale. On y voit les patronymes des joueurs découpés de façon phonétique, principalement pour les locuteurs anglophones. Celui de Wojciech Szczesny, le gardien de la Juventus, se prononce par exemple «Voy-chekh Sh-chen-sney». Ou celui de Tymoteusz Puchacz, le milieu de terrain, le latéral de l'Union Berlin, s'énonce «Tyh-moh-teh-oosh Pooh-hatch».
Insensible
Sans pitié jeudi face au Danemark, Kevin De Bruyne est effectivement un être... insensible. Le meneur de jeu de Manchester City, victime de fractures (nez, orbite) lors de la finale de Ligue des champions perdue par son club face à Chelsea fin mai, a révélé «ne plus avoir la moindre sensibilité du côté gauche de (son) visage». «C'est un peu le même sentiment qu'après une anesthésie chez le dentiste. Sauf que chez moi, ça risque de durer six mois. Ce n'est pas agréable mais je fais avec», a-t-il détaillé.
Le Roi a vu le Roi
Le Roi Philippe Ier de Belgique a assisté à la victoire des Diables Rouges jeudi à Copenhague et à la prestation de Kevin De Bruyne. De faire faire écrire au quotidien belge le plus lu, Het Laaste Nieuws, que jeudi, le Roi des Belges ne s'appelait pas Philippe mais Kevin.