Le Brésil a pris le départ qu'il voulait dans le groupe G de la Coupe du monde. Il s'est imposé 2-0 contre la Serbie grâce à un doublé de Richarlison (62e/73e) et a pris la tête du groupe.
Les deux réussites de l'attaquant de Tottenham ont été inscrites après un travail préparatoire de Vinicius, très remuant. Les deux autres joueurs offensifs des quintuples champions du monde, Neymar et Raphinha, ont été plus discrets. Le stratège du PSG n'a pas toujours été précis dans ses passes, alors que le joueur du Barça a galvaudé deux occasions (35e/46e).
D'abord passablement gêné par le pressing et l'organisation défensive des Serbes, le Brésil a su attendre son heure. Après une première mi-temps assez poussive, il a nettement haussé le rythme et son niveau de jeu en seconde période.
Deux tirs sur les montants
Le score aurait même pu, voire dû, prendre des proportions plus larges sans quelques arrêts du très bon gardien Vanja Milinkovic-Savic. Ce dernier a aussi été sauvé deux fois par ses montants sur des frappes d'Alex Sandro (60e) et Casemiro (81e).
Murat Yakin, qui était présent dans le stade pour visionner les futurs adversaires de son équipe, aura sans doute remarqué que le pressing haut mis en place par les Serbes en début de rencontre a posé des problèmes certains aux Brésiliens. Ceux-ci ont aussi parfois souffert pour se défaire de la rigoureuse organisation défensive adverse, avec un milieu renforcé et compact.
Bloc défensif très solide
Ce résultat est a priori positif pour l'équipe de Suisse. Celle-ci aura toutefois besoin lundi d'évoluer au top de son potentiel pour d'une part résister aux attaques des hommes de Tite, et de l'autre pour aller bouger un bloc défensif très solide.
Alisson n'a ainsi eu aucun arrêt notable à effectuer contre les Serbes. Tant Tadic que Mitrovic, les principaux atouts offensifs de ceux-ci, n'ont pas été en mesure de s'illustrer face à la charnière Marquinhos - Thiago Silva.