Il était... Un Mondial «T’as pas vécu le triomphe des Bleus, tu peux pas comprendre»

Gregoire Galley

18.11.2022

À quelques jours du lancement de la Coupe du monde 2022, l’équipe de blue s’est replongée dans le passé afin de vous faire part de ses meilleurs souvenirs en lien avec la compétition. Du Mondial 1978 en Argentine à celui de 2018 en passant par l’épopée helvétique de 1994, revivez les grands moments de l’histoire du ballon rond. Aujourd’hui, Clara Francey évoque ses souvenirs.

Le 12 juillet 1998, Zinédine Zidane est entré dans la légende du sport français en s’offrant un doublé, de la tête, en finale de la Coupe du monde face au Brésil (3-0).
Le 12 juillet 1998, Zinédine Zidane est entré dans la légende du sport français en s’offrant un doublé, de la tête, en finale de la Coupe du monde face au Brésil (3-0).
Corbis via Getty Images

Gregoire Galley

18.11.2022

 

Journaliste blue News

Clara Francey

Une première fois, ça ne s'oublie pas et à cette règle-là, le Mondial ne déroge pas. En effet, comment oublier la Coupe du monde 98, ma «première», et sa finale France-Brésil ? «Et un ! Et deux ! Et trois - zé-ro !» et voilà que les Bleus décrochaient, à domicile, leur première «Coupe de France, Coupe du monde pardon».

Si nous adorons détester nos voisins français, peu sont les Romands qui, en ce 12 juillet 1998, peuvent se targuer de ne pas avoir frissonné devant la démonstration de l’équipe de France face au Brésil de Ronaldo et vibré devant l’explosion de joie du peuple tricolore. Ce n’est en tout cas pas ma famille, qui, je tiens à le préciser, n’a de «Francey» que le nom, qui vous dira le contraire. Notre salon peut en témoigner.

Une chose est sûre, qu’il soit heureux ou douloureux, le souvenir de ce premier titre mondial français, il y a de cela 24 ans, reste vif dans bon nombre de mémoires à l’heure où le coup d’envoi du Mondial au Qatar s’apprête à être donné. Pour ma part, je me souviens avoir vibré… bien au chaud dans le ventre de ma maman, alors que je ne faisais que la taille d’une carotte !

Vous l’aurez donc compris, à l’été 98 je n’étais encore qu’un fœtus. Un timing qui m’a valu bon nombre de taquineries. «T’as pas vécu le doublé de la tête de Zizou et le triomphe des Bleus, tu peux pas comprendre…», essuyais-je encore récemment. C’est dire la portée de l’événement !

Si cela peut toutefois vous rassurer, «je connais Zazie hein, je l’adore», mais pour moi, ça reste le 9 juillet 2006, au moment où il assène à Materazzi son fameux coup de boule, et non le 12 juillet 1998 que le Marseillais a marqué de sa tête l’histoire du football.