Premier couac pour l’équipe de Suisse dans cet Euro 2024 sans que sa responsabilité ne soit engagée. Elle s’entraîne à Stuttgart sur une pelouse en souffrance.
«Cette pelouse n’est pas digne du standing demandé par l’UEFA, explique le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami. Elle accorde trop de rebonds. Les joueurs ont été désagréablement surpris... L’UEFA s’est excusée et elle a promis de réagir. Nous n’excluons pas d’aller voir ailleurs.» Le «Gazi-Stadion» ne serait pas le seul terrain d’entraînement qui pose un problème apparemment dans cet Euro 2024.
Inauguré en... 1905, ce stade où évolue le Kickers Stuttgart (D4) est le plus vieux d’Allemagne. Les problèmes rencontrés par la pelouse viennent de l’imperfection des rouleaux de gazon. «Il faut vraiment faire quelque chose, poursuit Pierluigi Tami. Même si les joueurs ne risquent pas vraiment de se blesser, on voit mal s’entraîner dix jours encore sur une telle pelouse...»
Toujours l'incertitude pour Steven Zuber
Suivi par 3800 spectateurs, le premier entraînement de l’équipe de Suisse s’est fait sans Steven Zuber, touché au mollet samedi à St. Gall contre l’Autriche. Présent à Stuttgart, le Zurichois est dans l’attente des résultats d’une IRM pour savoir s’il sera en mesure de tenir sa place samedi à Cologne contre la Hongrie pour les trois coups de l’équipe de Suisse dans cet Euro.
«Nous sommes toujours dans l’incertitude, lâche Pierluigi Tami. Je veux croire en sa présence samedi. Steven est d'ailleurs assez optimisme sur ses chances de jouer.» Ecarté pratiquement depuis deux ans de la sélection, Steven Zuber a rappelé, même s’il n’a joué que deux mi-temps contre l’Estonie et l’Autriche, combien il pouvait apporter à cette équipe de Suisse parfois en souffrance dans les trente derniers mètres. «Le revoir livrer de telles performances nous a fait du bien», glisse Pierluigi Tami.
Quant à Breel Embolo et à Denis Zakaria, ils ne sont toujours pas en mesure de participer pleinement aux entraînements collectifs. L’attaquant est apparemment plus près d’un retour que le demi. Mais sa titularisation pour samedi semble toujours aussi illusoire. Son jeu très «physique» implique une condition au-dessus de tout soupçon. «Il convient d’être patient», reconnaît Pierluigi Tami.