Suisse - Allemagne «Une question de prestige» - Murat Yakin cache son jeu

ld, ats

22.6.2024 - 19:38

Si Julian Nagelsmann reconduira le même onze que lors des deux premiers matches de l'Allemagne à l'Euro, Murat Yakin cache son jeu. Le Bâlois n'a rien dit sur ses intentions pour le match de dimanche face à la «Mannschaft».

Murat Yakin n'a rien dit sur ses intentions pour le match face à la «Mannschaft».
Murat Yakin n'a rien dit sur ses intentions pour le match face à la «Mannschaft».
IMAGO/justpictures.ch

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«Tous les joueurs sont à ma disposition. La problématique des cartons jaunes n'entre pas en ligne ce compte, a-t-il souligné samedi en conférence de presse. «Il n'y aura pas d'impasse. Tous les postes sont doublés. Nous pourrons faire face à n'importe quelle situation.»

On n'est cependant pas obligé de le croire. Silvan Widmer, Ricardo Rodriguez, Remo Freuler et Vincent Sierro sont sous la menace d'une suspension pour le huitième de finale s'ils écopent d'un avertissement dimanche. Les titulariser dimanche comporte un risque qui semble démesuré.

«Je ne regarde pas au-delà du match contre l'Allemagne», affirme Murat Yakin. «Nous allons vivre un grand match. Nous l'attendons depuis des mois. Nous aimerons apporter de la fierté à nos fans qui seront présents à Francfort pour nous soutenir comme ils l'ont fait merveilleusement lors des deux matches à Cologne. Nous voulons aussi que le pays soit fier de cette équipe de Suisse. Cela sera surtout une question de prestige. Même si notre qualification n'est pas formellement acquise, notre position est enviable. Nous avons pris quatre points. Nous les avons mérités», glisse-t-il.

L'avantage du terrain...

«Nous n'avons pas l'obligation de battre l'Allemagne pour rester dans le tournoi, poursuit-il. Nous pourrons ainsi jouer l'esprit libre. Nous mesurons tous le potentiel des Allemands. Cette équipe s'est développée d'une manière remarquable ces derniers mois. Mais nous n'allons pas nous cacher. Uniquement défendre n'est pas une option. Nous avons les qualités pour perturber leur jeu.»

Comme Julian Nagelsmann, Murat Yakin déplore, bien sûr, l'état de la pelouse. «Elle est mauvaise, c'est vrai. Mais comme nous nous sommes entraînés une semaine à Stuttgart sur un terrain qui était déjà loin d'être parfait, je me dis que nous avons peut-être un petit avantage», sourit-il.

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