Champion en titre, le FC Zurich est en grosse difficulté depuis le début de la saison. Il est dernier de Super League sans avoir gagné le moindre de ses neuf matches et a été éliminé de la Coupe. Antonio Marchesano tente de trouver des explications.
Le FC Zurich est monté très haut ce printemps, avant de brutalement chuter. Comment expliquez-vous ce passage d'un extrême à l'autre?
«Beaucoup d'erreurs ont été commises, dans tous les domaines. Le début de saison n'a pas été simple. Quand tu es champion et que tu perds autant de matches, c'est difficile. Avec chaque défaite supplémentaire, la confiance diminue. On s'est retrouvé dans une situation inconnue pour nous. Je n'avais jusqu'ici jamais connu deux tels extrêmes en si peu de temps.»
Le départ de Franco Foda a-t-il été ressenti comme une libération?
«Je ne le dirais pas comme ça. Lorsqu'un entraîneur est limogé, on estime toujours que c'est parce que l'équipe ne fonctionnait pas. C'était difficile pour les deux côtés, et parfois les choses ne se mettent pas en place. Chaque entraîneur a évidemment ses idées, mais il devrait aussi faire preuve d'intelligence et regarder en fonction des capacités des joueurs dont il dispose.»
Le bilan comptable depuis le début de la saison est déprimant. Quels sont les motifs qui vous laissent espérer que la situation s'améliore?
«L'ambiance dans l'équipe est bonne. La volonté de montrer une réaction est immense. Nous savons que nous disposons de certaines qualités. Nous ne croyons pas être devenus soudainement si mauvais. Maintenant, on veut se remettre sur les bons rails. Ce qui nous manque, c'est des résultats sur le terrain. Mais heureusement, il reste encore beaucoup de matches devant nous.»