Les titres mondiaux verrouillés par Max Verstappen et Red Bull, la saison de F1 qui se termine dimanche à Abou Dhabi compte encore quelques minces enjeux : qui de Mercedes ou Ferrari finira vice-champion ? McLaren tiendra-t-elle Aston Martin à distance pour la 4e place ?
Ferrari ou Mercedes derrière Red Bull ?
Loin derrière Red Bull, qui continue son cavalier seul grâce à un Verstappen souverain, la lutte pour la deuxième place chez les écuries se jouera dimanche entre l'octuple championne du monde Mercedes et la vice-championne en titre Ferrari.
Les «Flèches d'argent» (392 points) comptent quatre points d'avance sur les SF23 de la Scuderia (388). Mais avec 44 points à distribuer avant l'ultime rendez-vous de la saison, la marge est très faible. Et l'avantage semble être du côté de Ferrari puisque, depuis les améliorations apportées début septembre, l'écurie au cheval cabré supplante régulièrement Mercedes, en marquant en moyenne 24,4 points par week-end, contre 17,1 pour sa rivale.
«Ils ont montré une bonne forme ces derniers temps, mais nous savons que nous n'avons pas maximisé nos performances lors des dernières courses», a rétorqué le patron de Mercedes, Toto Wolff.
De l'autre côté, si son homologue Frédéric Vasseur s'est félicité des performances enregistrées à Las Vegas le week-end dernier (Charles Leclerc 2e, Carlos Sainz 6e), le Français tempère : «nous connaissons bien notre voiture et nous savons qu'elle ne sera pas aussi compétitive à Abou Dhabi qu'à Las Vegas (...). Le moindre détail peut faire la différence et chaque point compte».
McLaren contre Aston Martin
Une autre bataille, cette fois pour la 4e place du championnat constructeurs, sera à surveiller sur la tracé de Yas Marina, au crépuscule d'une course en grande partie nocturne. McLaren (284 points) tâchera en effet de conserver son rang face à Aston Martin (273), une position acquise au prix d'une incroyable remontée depuis le GP de Grande-Bretagne en août.
C'est bien simple : depuis la manche anglaise, la progression de McLaren est diamétralement opposée à celle d'Aston Martin, bien plus performante en début de saison. A la faveur d'améliorations apportées sur la MCL60, McLaren, en grande difficulté en début d'année, est revenue aux avant-postes à mi-saison quand Aston Martin, elle, a commencé à marquer le pas.
L'enjeu est de taille puisque le classement final de la saison détermine la part des revenus de la F1 reversée aux écuries : mieux elles sont classées, plus leurs primes sont élevées.