Max Verstappen peut partir en vacances l'esprit tranquille : dixième sur la grille, le leader au championnat a remporté le GP de Hongrie au grand dam de son poursuivant au général, Charles Leclerc (Ferrari), 6e, à nouveau victime d'une erreur de stratégie de son équipe.
«J'espérais pouvoir me rapprocher d'un podium, mais nous avions une très bonne stratégie, nous étions vraiment réactifs. Même avec le 360 (il a perdu un instant le contrôle de sa monoplace, ndlr), nous avons gagné la course», a réagi le vainqueur à l'arrivée. Il a signé sur le tracé du Hungaroring, près de Budapest, son 8e succès de la saison en 13 courses, le 28e de sa carrière en F1.
Cette victoire n'était effectivement pas jouée d'avance pour le champion du monde en titre, parti en milieu de grille après avoir souffert d'un problème mécanique la veille en toute fin de qualifications. Tour après tour, le Néerlandais est progressivement remonté pour s'imposer devant les Mercedes des Britanniques Lewis Hamilton et George Russell, parti en pole position pour la première fois de sa carrière en F1.
Bouffée d'air
Ce deuxième double podium consécutif pour Mercedes - après la France le week-end dernier - offre une nouvelle bouffée d'air au constructeur allemand. Après un début d'année compliqué pour l'écurie championne du monde en titre, celle-ci n'est désormais plus qu'en quête d'une première victoire en 2022.
Depuis le début de la saison, le constructeur allemand cherche tant bien que mal à se défaire des problèmes qui l'empêchent de rivaliser avec Red Bull et Ferrari. «Nous sommes clairement en train de combler l'écart, j'espère que nous pourrons apporter un peu plus dans la seconde moitié de la saison et commencer à nous battre» avec la concurrence, espère désormais Hamilton, septuple champion du monde de la catégorie, qui a signé en Hongrie son 5e podium d'affilée.
Erreur stratégique pour Leclerc
Sous un ciel menaçant, le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), déjà victime de la stratégie défaillante de son écurie qui lui avait coûté la victoire à Monaco, a de nouveau été victime d'une erreur de choix liée à ses pneus. Peu après la mi-course, Verstappen, alors en pneus medium, a profité des pneus durs plus lents chaussés par Leclerc pour lui ravir la tête de la course.
Le pilote de la Scuderia a ensuite été contraint de retourner aux stands pour chausser des pneus tendres, laissant la concurrence filer. «J'ai dit que je voulais rester avec les pneus medium le plus longtemps possible, je ne comprends donc pas pourquoi on a finalement chaussé les durs...» s'est désolé le Monégasque, qui compte désormais 80 points de retard sur Verstappen au championnat.
L'autre Ferrari, celle de l'Espagnol Carlos Sainz, a échoué au pied du podium malgré une 2e place en qualifications. Le Mexicain Sergio Pérez a fini 5e.
La course n'a pas souri aux Alfa Romeo-Ferrari. Guanyu Zhou a fini 13e à deux tours alors que Valtteri Bottas a été contraint à l'abandon à trois tours de l'arrivée.
La course n'a pas souri aux Alfa Romeo-Ferrari. Guanyu Zhou a fini 13e à un tour alors que Valtteri Bottas a été contraint à l'abandon à cinq tours de l'arrivée. C'est le quatrième GP consécutif durant lequel l'écurie de Hinwil ne marque aucun point.