Lewis Hamilton (Mercedes) a remporté le premier Grand Prix du Qatar de l'histoire de la formule 1. Parti de la pole position, il a mené de bout en bout pour fêter le 102 succès de sa carrière.
Sur le circuit de Losail, le septuple champion du monde anglais s'est imposé devant le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull-Honda) et le vétéran espagnol Fernando Alonso (Alpine-Renault). Celui-ci n'avait plus connu le bonheur de monter sur le podium depuis le GP de Hongrie 2014.
Hamilton, chaussé de pneus medium au départ, n'a pas été surpris par les trois pilotes derrière lui sur la grille, qui étaient tous en tendres. Pénalisé de cinq rangs pour une infraction sous drapeaux jaunes lors des qualifications et donc 7e au départ, Verstappen a rapidement remis les pendules à l'heure: il était 4e dès le 1er tour et 2e après 5 boucles. Mais il n'a jamais pu aller inquiéter son rival anglais pour la victoire.
Isolé devant
«Cela a été assez simple, je me suis retrouvé isolé devant. L'équipe a fait un travail très solide. Je me réjouis de revoir le replay de la course pour voir ce qu'il s'est passé derrière moi», a déclaré Sir Lewis, vainqueur pour la septième fois de la saison.
Pour sa part, Verstappen se montrait satisfait d'avoir limité les dégâts. «Notre position de départ a évidemment compromis nos chances, mais on a bien poussé. C'était très bien de signer le meilleur tour», a-t-il expliqué.
Alonso était tout sourire au moment de répondre aux questions de son ancien coéquipier Jenson Button, le champion du monde 2009.! "Incroyable, sept ans! On y est enfin arrivé. Aujourd'hui, honnêtement, je pensais que je pourrais être en tête après le 1er tour, mais Lewis est parti devant. A la fin, cela a été serré avec Checo (Sergio Perez, 4e/ndlr).
A deux courses de la fin du championnat, la situation est de plus en plus serrée. Auteur du tour le plus rapide, Verstappen reste leader, mais son avance sur Hamilton n'est plus que de huit points avant les deux dernières courses de la saison en Arabie Saoudite (5 décembre) et à Abou Dhabi (12 décembre).
Suspense garanti
Le suspense est garanti, aussi chez les constructeurs puisque Mercedes mène avec cinq longueurs d'avance sur Red Bull. Dans cette optique, l'abandon de Valtteri Bottas a constitué un coup dur pour les protégés de Toto Wolff.
Du côté d'Alfa Romeo-Ferrari, les deux voitures ont fait une course anonyme. Kimi Raikkonen a conclu en 14e position juste devant Antonio Giovinazzi.