Néophyte en Formule 1, Mick Schumacher s'est confié sur ses deux premières courses compliquées dans l'élite du sport automobile lors d'un entretien accordé à "La Gazzetta dello Sport". Le pilote Haas est également revenu sur les conseils prodigués par son père.
Le 28 mars dernier à Bahreïn, Mick Schumacher a donc officiellement succédé à son légendaire père, Michael, au volant d'une Formule 1, neuf ans après le Grand Prix du Brésil, dernière course de la formidable carrière du "Baron rouge".
Des débuts dans l'élite du sport automobile qui ont forcément été épiés, décortiqués et analysés par les médias et les fans. Si le fils du septuple champion du monde doit donc gérer cette énorme pression, le jeune Allemand (22 ans) veut surtout tracer "sa route".
Lors d'une interview accordée à "La Gazzetta dello Sport", le pilote Haas a livré ses impressions sur ses deux premières courses sur le circuit de Sakhir (16e) puis lors du Grand Prix d'Emilie-Romagne (16e).
"A Bahreïn, mis à part le tête-à-queue au tout début, j'étais plutôt satisfait à 90%. A Imola, c'est la première fois que je conduisais une F1 sous la pluie. Là aussi, j'ai fait un tête-à-queue et je me suis un peu énervé avec moi-même, notamment car j'étais en bonne position. Mais au final, j'ai terminé la course et c'était mon objectif", a d'abord confié le champion en titre de Formule 2.
Avant de dévoiler ses attentes pour la suite de l'exercice. "Je veux voir une progression du début à la fin de la saison. C'est une année particulière car nous conduisons des voitures de 2020. Il faut aider l'équipe pour commencer à préparer la voiture de 2022, qui sera une saison cruciale", a-t-il poursuivi.
Les conseils prodigués par son père, victorieux à 91 reprises en Formule 1, pourraient l'aider à atteindre ses objectifs. "La chose la plus importante que mon père m'a dit, c'est de prendre du plaisir dans ce que je fais. Et voir que je mettais ce conseil en pratique était très important pour lui à l'époque (ndlr : lorsque Mick évoluait en kart). Si tu aimes ce que tu fais, tu le fais bien", s'est remémoré le natif de Vufflens-le-Château, dans le canton de Vaud.
Puis de conclure sur son exemple. "Moi, j'adore mon père. Je crois qu'il a toujours tout fait de la meilleure des manières. Mais je suis concentré sur moi-même, je ne cherche pas un modèle, simplement mon chemin."