GP du Japon La pluie brouille les cartes

AFP

7.10.2022

Les deux premières séances d'essais, pluvieuses, ont été peu significatives vendredi pour les écuries en vue d'un samedi de qualification qui doit rester au sec, avant le premier Grand Prix du Japon de F1 depuis 2019.

Max Verstappen : «On a de la chance d'avoir pu rouler aujourd'hui»
Max Verstappen : «On a de la chance d'avoir pu rouler aujourd'hui»
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Finir la deuxième journée d'essais libres en tête, «ça ne va pas être très représentatif pour le week-end même s'il y a des chances qu'il pleuve dimanche», a reconnu George Russell (Mercedes).

«Ce sera sec demain (samedi) mais peu importe, c'est toujours sympa, c'était un bon après-midi», a poursuivi le pilote de 24 ans, qui s'attend à «se battre dans le top 6, comme d'habitude, et peut-être mieux».

Russell, 4e du championnat, est le seul pilote non Ferrari ou Red Bull a avoir obtenu la pole position cette saison, en Hongrie. Il cherchera à récidiver samedi à 16h00 locales (09h00 heure française, 07h00 GMT).

«Tout repart à zéro»

Le Japon attend ce week-end 190.000 spectateurs, avec un dimanche de course à guichets fermés avec 90.000 fans, pour son premier Grand Prix depuis trois ans pour cause de pandémie.

Max Verstappen, leader incontesté du championnat du monde avant cette 18e manche (sur 22), a fini cette première journée nipponne à la 3e place des essais, à près d'une seconde de Russell.

«On a de la chance d'avoir pu rouler aujourd'hui», a estimé Verstappen, pour qui «tout repart à zéro demain sur le sec». Le Néerlandais, champion en titre, peut être à nouveau sacré dimanche s'il s'impose en remportant le point du meilleur tour en course.

D'autres résultats peuvent aussi le voir couronné, mais cela dépendra du résultat de ses deux poursuivants: il doit reprendre huit points à Charles Leclerc et six à Sergio Pérez, distancés pour l'instant de 104 et 106 points respectivement.

Verstappen ne s'est jamais imposé au Japon mais, depuis la dernière édition en 2019, Red Bull est devenue la meilleure écurie du plateau et le Néerlandais champion du monde.

La domination Mercedes

Suzuka est depuis 2014 une chasse gardée de Mercedes, avec quatre victoire de Lewis Hamilton, une de Nico Rosberg (2016) et une de Valtteri Bottas (2019).

Circuit déjà réputé pour sa technicité, Suzuka a été rendu encore plus piégeux par la pluie, avec des rigoles et des flaques qui se forment par endroits. «C'est incroyable sur piste mouillée», a apprécié Hamilton, 2e des essais vendredi.

Même si la météo sera différente samedi, «il y a toujours des choses à prendre, en matière de réglages, de température de pneus, etc.». Seul circuit en forme de 8 du calendrier, Suzuka est «un circuit tellement iconique, vraiment un des meilleurs au monde» pour Russell.

«C'est toujours spécial quand tu fais ton premier tour ici, tu penses à toutes les légendes, quand tu arrives à la dernière chicane tu penses au crash entre Ayrton (Senna) et Prost (en 1989, NDLR). C'est un privilège de piloter ici», selon Hamilton.

Le tracé mythique a fait un malheureux vendredi avec Mick Schumacher (Haas). Après le drapeau à damier signifiant la fin de la première session, l'Allemand est sorti tout seul dans le mur et a endommagé sa monoplace sans pouvoir la ramener au garage.

Le pilote est indemne, mais cet incident a causé des dommages trop importants sur son chassis, qui doit être remplacé, et le fils de Michael n'a pu participer à la deuxième session. Ca ne l'aidera certainement pas dans sa quête pour garder sa place en F1 l'an prochain.