Verra-t-on de nouveau un jour une Alpine sur les routes du Championnat du monde des rallyes? Déjà présente en Formule 1, l'écurie du groupe Renault pourrait aussi prendre la direction du WRC, selon son directeur général Luca de Meo, à condition, a-t-il précisé samedi, de miser sur l'électrique.
Si «la Formule 1 est de loin la plus grande priorité pour nous», explique De Meo en marge du Grand Prix d'Emilie-Romagne, «l'intention est de revenir en WRC», catégorie qui a vu la marque sportive du constructeur français remporter le championnat en 1973, avec l'Alpine 110. L'objectif? Faire d'Alpine «une sorte de catalyseur de l'industrie française» du sport automobile.
Le retour envisagé de la marque – aussi engagée en endurance et qui va rejoindre la catégorie reine des Hypercars à partir de 2024 – ne se ferait toutefois qu'à une condition: «Je veux le faire avec une voiture électrique, une voiture purement électrique, parce que je ne vois pas comment on pourrait développer une voiture hybride pour le rallye, le sport automobile est là aussi pour prouver, tester, certaines technologies», a exposé Luca de Meo lors d'une interview accordée à une poignée de médias internationaux.
Le WRC est entré cette année dans l'ère hybride. Si Toyota, Hyundai et Ford M-Sport, les trois constructeurs en compétition dans la catégorie, se sont engagés à respecter les nouvelles règles pour trois ans, faudra-t-il encore les convaincre d'ici là de passer à l'étape voulue par Renault.