Automobilisme Ogier dans le bon rythme

ATS

2.11.2017 - 12:40

C'est une première bonne chose de faite: le Français Sébastien Ogier (M-Sport/Ford), troisième du Rallye de Grande-Bretagne vendredi soir, était en position de s'offrir dès dimanche un cinquième titre consécutif de champion du monde des rallyes.

A l'issue de la dernière spéciale du jour sur les routes forestières du Pays de Galles, Ogier pointait à 26''8 du leader, son coéquipier britannique Elfyn Evans, et surtout à 2''2 de son autre coéquipier, l'Estonien Ott Tänak, l'un des deux derniers pilotes encore en position de le priver de la couronne. Si ce classement devait se maintenir dans les deux jours à venir, Tänak reprendrait trois points à Ogier qui, avec 37 unités d'avance et 60 au maximum encore à empocher, peut se permettre d'en céder six et être néanmoins sacré. La Power Stage dimanche, où les cinq pilotes les plus rapides engrangent entre un et cinq points supplémentaires, serait alors décisive, soit pour mettre un terme au suspense soit pour le prolonger jusqu'à la dernière manche de la saison, en Australie du 16 au 19 novembre.

Après avoir remporté la très courte spéciale d'ouverture jeudi soir, Sébastien Ogier a un peu souffert vendredi matin, ayant "du mal à évaluer l'adhérence et ne tentant peut-être pas assez". Il semblait avoir gagné en confiance dans l'après-midi, signant même le meilleur temps de la 6e spéciale. Le Belge Thierry Neuville (Hyundai), lui aussi encore mathématiquement en course pour le titre à 38 longueurs d'Ogier, était quatrième à 37''1, après avoir écopé d'une pénalité de 10 sec jeudi soir pour un retard dans l'ES1. Une position sans danger pour son rival.

Le Gallois Elfyn Evans, seul régional de l'étape dans le groupe des meilleurs, figure parmi les favoris de ce rallye grâce à ses pneus DMACK développés spécialement pour l'occasion. Les trois temps scratch qu'il a signés vendredi confirment qu'il faudra compter sur lui ce week-end. "Je suis en bonne position mais demain (samedi) sera une journée clé", convenait-il. La journée de samedi, longue de 17 heures avec deux spéciales sur neuf courues de nuit, promet en effet d'être déterminante. La casse est interdite, sachant qu'il faudra disputer les sept premières spéciales sans assistance.

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ATS