La formule E reprend ses droits vendredi et samedi sur le circuit de Diriyah, près de Ryad, après une bien longue pause. La dernière course remonte en effet au 13 août 2020 à Berlin.
Ce «double header» prévu en ouverture de la saison 7 en Arabie Saoudite aura la particularité de proposer deux épreuves en nocturne (départ 18h00/heure suisse). «Ce sera la première fois que nous roulerons de nuit en formule E, et c'est très différent que de piloter à la lumière du jour. Mais j'ai l'expérience de la conduite nocturne et j'aime bien ça», explique Sébastien Buemi (Nissan e.dams), triple vainqueur des 24 Heures du Mans (2018/2019/2020) en endurance.
Le Vaudois reste l'une des figures marquantes en formule E avec 13 victoires à son actif, ce qui constitue le record. Il n'a jamais quitté le top 4 du championnat avec un titre lors de la saison 2, trois places de vice-champion et deux 4e places.
La pandémie, qui a bouleversé les calendriers sportifs depuis un an, n'a évidemment pas épargné la formule E. L'ouverture de la saison aura ainsi encore lieu à huis clos. «C'est quand même différent de rouler devant des tribunes vides, même si on s'en rend moins compte qu'au football ou au hockey sur glace. Mais je suis content de pouvoir disputer des courses même dans ces conditions. On espère néanmoins le retour du public plus tard dans la saison», a déclaré Buemi à Keystone-ATS.
Le pilote de la Nissan no 23 espère évidemment jouer les premiers rôles et renouer avec la victoire qu'il n'a pas pu obtenir la saison dernière, où il est monté à quatre reprises sur le podium (1 fois 2e, 3 fois 3e). Comment juge-t-il les forces en présence? «L'équipe DS Techeetah est la favorite. Elle a gagné le titre chez les pilotes lors des trois dernières saisons (NDLR: Da Costa en saison 6 et Vergne lors des saisons 4 et 5). Ensuite, c'est dur à dire, cela dépend souvent des circonstances. Mais on devrait retrouver devant les Mercedes, les Audi, les Porsche et nous», estime Buemi, dont le coéquipier sera toujours l'Anglais Oliver Rowland.
Deux autres pilotes suisses sont engagés avec a priori des chances moindres de briller. Il s'agit du natif de Genève Edoardo Mortara (Venturi) et du Bernois Nico Müller (Dragon Penske). Si Mortara compte une victoire en formule E (Hong Kong en 2019), Müller n'a pas inscrit de point lors d'une saison 6 durant laquelle les problèmes techniques ont été quasi récurrents.
Le calendrier provisoire de la saison 2021* :
- 26 février: Diriyah (Arabie Saoudite).
- 27 février: Diriyah.
- 10 avril: Rome.
- 24 avril: Valence.
- 8 mai: Monaco.
- 22 mai: Marrakech.
- 5 juin: Santiago (Chili).
- 6 juin: Santiago.
- *Des modifications et l'ajout d'autres courses restent possibles en fonction de la situation sanitaire.