Carton plein au pays du Soleil-Levant: Red-Bull s'est adjugé un deuxième titre constructeur de rang en Formule 1 dimanche à l'issue du Grand Prix du Japon remporté par son pilote Max Verstappen, incontestable leader du championnat du monde des pilotes aux portes d'un troisième sacre.
Double champion du monde en titre, Max Verstappen s'est imposé devant les McLaren du Britannique Lando Norris (2e à près de 20 secondes) et de l'Australien Oscar Piastri. Le Néerlandais (26 ans le 30 septembre) a remporté sur le tracé de Suzuka son 13e GP de la saison sur 16 possibles.
«C'est un week-end incroyable et c'est génial de gagner ici (...) mais le plus important était de gagner le championnat des constructeurs, alors bravo à tout le monde à l'usine, nous vivons une année incroyable !», a savouré Max Verstappen à l'arrivée.
Sur le légendaire tracé de Suzuka baigné de soleil, l'équipe autrichienne disposait d'une nouvelle balle de match après Singapour pour remporter le sixième titre de son histoire. Elle devait devancer Mercedes d'au moins un point et ne pas être devancée par Ferrari de plus de 23 points. Chose faite puisque les «Flèches d'argent» de Lewis Hamilton et George Russell ont terminé 5e et 7e - les Ferrari de Charles Leclerc et de Carlos Sainz 4e et 6e.
Sacré dès le samedi ?
Red Bull s'est aussi assuré un nouveau titre chez les pilotes puisque les champions du monde Fernando Alonso (Aston Martin) et Lewis Hamilton - deux des quatre pilotes mathématiquement encore à lice pour le titre à l'arrivée du paddock au Japon - ont officiellement été éliminés de la course au sacre.
Ne restent plus que Verstappen et son coéquipier Sergio Perez, qu'un gouffre sépare: le deuxième accuse un retard de 177 points sur le premier, double champion du monde en titre. Au Qatar, Verstappen a une première chance d'être titré dès le samedi, à l'issue de la course sprint - la quatrième organisée cette saison.
Perez abandonne... puis repart
Parti en pole position devant plus de 100'000 spectateurs, Max Verstappen a mené de bout en bout une course marquée par plusieurs accrochages au départ. Alors que le Néerlandais a failli se faire surprendre dès l'extinction par Piastri, 2e sur la grille, et par Norris, 3e, à l'arrière plusieurs pilotes se sont accrochés, parmi lesquels Perez, contraint de repasser par les stands pour réparer sa monoplace après un contact avec la Mercedes de Lewis Hamilton.
Les choses sont ensuite allées de mal en pis pour le Mexicain. Accroché par la Haas du Danois Kevin Magnussen, il au final jeté l'éponge au premier tiers de la course.
Fait inhabituel, Perez est toutefois revenu en piste au 40e tour de course (sur 53) afin de purger une pénalité de 5'' reçue après avoir été reconnu coupable de l'accrochage avec Magnussen. Il est ensuite revenu au garage. Une décision prise à la lumière du règlement qui stipule que si une sanction n'est pas purgée, le pilote peut se voir infliger une pénalité sur la grille la manche suivante.