Un triplé d'Anto Grgic avec une ultime réussite inscrite au bout du bout du temps additionnel a offert une victoire sans prix au FC Sion. Les Sédunois se sont imposés 3-2 devant St-Gall au terme d'un match emballant.
Le no 14 de Fabio Grosso a connu son grand soir à Tourbillon. Anto Grgic a tout d'abord répondu de la tête à la 14e à l'ouverture du score subtile de Jérémy Guillemenot avant de marquer le 2-1 à la 61e sur un penalty provoqué par la nouvelle recrue Wesley que l'on se réjouit déjà de revoir. Après un but annulé par la VAR qui l'aura privé d'un fabuleux quadruplé, Grgic a finalement armé une dernière frappe pour la victoire et, surtout, pour faire oublier le malheureux autogoal de Léo Lacroix qui avait permis à St. Gall de revenir à 2-2.
Après les deux défaites concédées devant le FC Bâle et les Young Boys et avant d'affronter à nouveau le FC Bâle dimanche, un tout autre résultat qu'une victoire n'aurait sans doute suffi à calmer les esprits. Qu'elle soit acquise dans de telles conditions la rend encore plus belle.
Elle permet au FC Sion de laisser respectivement Lucerne et la «lanterne rouge» Vaduz à 6 et 7 points. A noter que la formation du Liechtenstein a ramené le point du nul à Lugano (1-1) pour un troisième match sans défaite: le début d'une folle série qui peut rimer avec une improbable remontada ?
8ème défaite de rang pour Zurich
Battu 4-1 au Letzigrund en fin d'après-midi, le FC Zurich avait concédé, pour sa part, une huitième défaite de rang devant les Young Boys. L'homme du match fut Jordan Siebatcheu. Auteur d'un triplé, la «doublure» de Jean-Pierre Nsamé, qui était suspendu, a frappé à deux reprises en l'espace de 84 secondes juste avant la pause. Les Young Boys avaient auparavant ouvert le score à la 26e minute par Sandro Lauper, déjà buteur dimanche contre Sion.
Avec sa confortable victoire face à un adversaire qui a eu la malchance de voir un but d'Aiyegun Tosin annulé à la 14e pour une faute de main, les Young Boys ont fait un pas de plus vers un quatrième titre.de rang. Même sans Jean-Pierre Nsame, la formation de Gerardo Seoane dégage une sorte de forte tranquille qui ne peut que forcer le respect.
ats