Défait par Saint-Gall (1-2) mercredi soir à la Maladière, Neuchâtel Xamax peut se sentir lésé. Les "rouge et noir" auraient certainement dû obtenir un penalty en seconde période pour une faute de main d'un Brodeur.
Est-ce la chance du futur champion, la malédiction du futur relégué ou les deux? Si Saint-Gall et Neuchâtel Xamax ont fait jeu égal mercredi soir à la Maladière, ce sont tout de même les Brodeurs qui sont repartis avec les trois points (victoire 1-2).
La formation de Peter Zeidler peut d'ailleurs s'estimer heureuse avec ce succès. Un penalty pas accordé par l'arbitre M. Sandro Schärer (75e) puis une transversale concédée dans le temps additionnel (91e) ont fait trembler jusqu'à la fin de la rencontre l'actuel leader de Super League.
Ces faits de jeu, les Neuchâtelois s'en seraient bien passés. Ces derniers peuvent même se sentir floués par la décision du directeur de jeu - confirmée par la VAR - de ne pas avoir sifflé une faute de main de Lukas Görtler sur un coup-franc de Musa Araz.
"Zéro discussion"
"Il y a zéro discussion. Je ne comprends pas comment on ne peut pas siffler penalty là-dessus", a d'ailleurs regretté Claude Gross, consultant sur Teleclub. "En Ligue des champions, Presnel Kimpembe avait concédé un penalty dans une situation similaire (ndlr: Paris-Manchester United, 8e retour en mars 2019). Il s'était retourné et avait ainsi augmenté sa surface corporelle avec son coude. Même si le ballon partait dans la tribune, l'arbitre avait alors sifflé penalty. Les règles sont pourtant les mêmes en Coupes d'Europe qu'en Suisse. Elles sont toutefois mieux appliquées hors de nos frontières..."
Des propos forts - mais difficilement contestables - qui mettent en exergue les limites de l'arbitrage vidéo en Suisse. Quant aux hommes de Joël Magnin, ils tenteront de se relancer samedi à Bâle (18h15) afin de quitter le plus rapidement possible la dernière place du classement.