Valence, vainqueur en 2019, et le Betis Séville, qui cherche à réitérer son exploit de 2005, se retrouvent samedi (22h00) dans une finale inédite de la Coupe du Roi à Séville. Les deux clubs tentent de renouer avec leur glorieux passé.
Pas de Real Madrid, de FC Barcelone, ni même d'Atlético Madrid cette année en finale de la Coupe d'Espagne: le Valence CF, enlisé dans le ventre mou du classement de Liga (10e), et le Betis Séville, à la lutte pour les places européennes (5e), seront samedi les deux équipes en lice pour succéder au Barça au palmarès.
La principale attraction sur le terrain sera le champion du monde français Nabil Fekir, auteur selon ses propres dires de sa «meilleure saison» à Séville. «La Copa, c'était un objectif prioritaire dès le début de la compétition», a confié le meneur de jeu du Betis. «C'est la compétition la plus rapide pour gagner un trophée. Il n'y a pas beaucoup de matches. Et maintenant, il ne nous en reste plus qu'un. Gagner un trophée, ça n'arrive pas tous les jours», a souligné celui qui n'a encore jamais rien gagné en club.
Loin de l'Europe et englué dans une mauvaise passe en Liga (deux nuls et deux défaites sur les quatre derniers matches), Valence n'a plus que ses rêves de Coupe pour redresser sa fin de saison. Pourtant, le départ vers Séville s'est fait dans un tumulte ambiant, vendredi matin. Le propriétaire singapourien Peter Lim et son bras droit, le président Anil Murthy, ont été hués par les supporters à l'aéroport de Valence.