Nouvel entraîneur des Young Boys, David Wagner s'est livré pour la première fois depuis sa nomination. Le successeur de Gerardo Seoane accueillera ses joueurs pour leur premier entraînement ce mardi.
David Wagner, comment se sont passé les négociations avant votre arrivée à Berne?
«Nous avons eu des discussions intensives, honnêtes et claires. Pour moi, il a rapidement été évident qu'il s'agissait de la prochaine tâche que je souhaitais mener à bien.»
Y a-t-il eu quelque chose de particulier qui vous a convaincu lors de vos échanges avec le directeur sportif Christoph Spycher?
«Les Young Boys ont depuis quelques années une très très bonne réputation et pas seulement en Suisse, aussi au-delà des frontières. Je suis convaincu que je peux mettre quelque chose sur pied ici avec des gens qui tirent à la même corde. J'ai ressenti cela lors des discussions avec le comité sportif et Christoph Spycher.»
Un club qui a été quatre fois de suite champion de Suisse veut une cinquième couronne. Est-ce un poids pour vous?
«Je me réjouis de poursuivre sur cette voie. Evidemment, l'objectif est relativement simple. Quand tu arrives dans un club qui a gagné les quatre derniers championnats, tu es au clair sur les attentes. Mais c'est aussi vrai que la tâche devient toujours plus difficile, car les rivaux vont faire plus et investir davantage. Cela signifie pour nous que ce qui suffisait jusqu'ici ne pourrait plus être assez.»
Que connaissez-vous du football suisse?
«J'en sais relativement beaucoup, car de nombreux bons joueurs suisses évoluent à l'étranger, surtout en Allemagne. Mes connaissances sur la Super League sont naturellement moindres, mais j'ai un staff avec moi qui pourra me donner toutes les informations nécessaires. J'ai aussi fait l'expérience de voir qu'il était parfois plutôt utile d'arriver dans un environnement qu'on ne connaît pas parfaitement. Par exemple, je suis allé en Angleterre (à Huddersfield Town) sans expérience du Championship (2e division anglaise). Ici en Suisse, j'assimilerai vite ce qu'il est important de savoir. Et sur YB, j'en connais déjà pas mal.»
Avez-vous récemment eu contact avec Florent Hadergjonaj? Il a par le passé joué ici à Berne et vous l'avez eu sous vos ordres à Huddersfield.
«Non, je n'ai pas eu de contact avec lui. Mais il m'a tout de suite écrit quand il a lu que j'arrivais à YB. Il m'a souhaité le meilleur et a écrit que YB était un club super dans lequel il s'était senti à l'aise.»
Vous êtes un ami proche de Jürgen Klopp. Dans quelle mesure le jeu qui sera présenté ici à Berne par votre équipe sera caractérisé par celui que Klopp fait pratiquer à ses équipes?
«Jürgen Klopp est juste mon ami et il est maintenant vraisemblablement un des meilleurs entraîneurs du monde. Nous avons passé des heures interminables à parler de football, aussi quand j'étais son assistant à Dortmund. Le style de jeu que Jürgen Klopp privilégie est aussi celui que j'aime.»