La star du foot féminin Megan Rapinoe ne participera pas à la Challenge Cup organisée fin juin dans l'Utah par la Ligue nord-américaine (NSWL), à cause du coronavirus, a annoncé Farid Benstiti, l'entraîneur français de l'OL Reign, club de Seattle propriété d'OL Group où évolue l'attaquante américaine.
«C'est dommage. Je comprends ses motivations mais je suis déçu et frustré qu'elle ne soit pas avec nous pour disputer ce tournoi», a regretté Farid Benstiti, cité par le quotidien régional lyonnais Le Progrès.
La crise sanitaire persistante aux Etats-Unis, les craintes de se voir transmettre le virus, ainsi que le nombre de matches (25) programmés sur un mois ont convaincu l'attaquante de 34 ans de s'abstenir, affirme jeudi le quotidien français.
«Megan est importante pour le groupe et nous aurions pu concrétiser quelque chose d'important avec le club, si elle s'était jointe au reste du groupe. Elle va beaucoup manquer à l'équipe mais aussi au football féminin», a-t-il encore déploré.
Selon Le Progrès, Rapinoe n'est pas la seule internationale américaine a avoir décidé de déclarer forfait pour cette compétition mise en place par la NWSL alors que le championnat n'a toujours pas pu débuter aux Etats-Unis à cause de la pandémie de coronavirus.
La participation à la Challenge Cup se faisant sur la base du volontariat pour toutes les joueuses de la NWSL, la lauréate du dernier Ballon d'Or féminin ne s'expose à aucune conséquence financière.
Le tournoi, auquel participeront les neuf clubs de la NWSL, se déroulera à huis clos du 27 juin au 26 juillet dans l'Utah, à Herriman et dans la banlieue de Salt Lake City.
Selon les protocoles prévus, chaque joueuse, membre du staff et officiel sera testé 48 heures avant le départ pour l'Utah puis à son arrivée, et sera soumis à d'autres tests, des relevés de température et à un examen des symptômes tout au long du tournoi.