Les difficultés ne sont pas que sportives pour les Grasshoppers, avant-derniers de Super League. Le club le plus titré de l'histoire du football suisse risque un dépôt de bilan, révèle la NZZ. GC aurait besoin d'une augmentation de capital de six à huit millions de francs, affirme le quotidien zurichois.
La situation est devenue inquiétante en raison de la volonté d'un des gros investisseurs de Grasshopper, Heinz Spross, de se désengager. Comme le président Stephan Anliker et l'homme d'affaires Peter Stüber, M. Spross détient 30% des actions du club.
Le club a confirmé que M. Spross a vendu mercredi l'entier de ses actions à parts égales à MM. Anliker et Stüber. Les trois hommes s'étaient lancés il y a un an dans un plan d'assainissement des finances de Grasshopper à hauteur de neuf millions au total sur trois ans. Or, selon la NZZ, l'entier de la somme a déjà été dépensé.
GC précise que Heinz Spross continuera de soutenir certains projets sportifs et restera président du «Blue Label», un club de donateurs.